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Il fait chaud

Publié le 30 août 2009 par Clandestines
Il fait chaud

Chris Garneau
El Radio
Il fait chaud On l’avait découvert dans un café. Devant un piano qui semblait en avoir vécu plus que ce visage innocent. Puis on a appris qu’il s’appelait Chris Garneau et que contrairement à ce que pouvait laisser penser son patronyme, il était américain. Ce qui nous a ensuite amener à nous jeter sur « Music For tourist » son seul et unique album à l’époque. Il revient en début d’été par la petite porte avec « El Radio ». Un titre quelque peu exotique par rapport au contenu mais c’est cet étonnant décalage permanent, au rendez vous sur cet album, qui nous fait totalement craquer sur cet étrange personnage (à voir son projet Choose you own Adventure ). Histoire de changer la donne « El Radio » s’ouvre en nous disant adieu sur « The Leaving song ». Le chanteur semble avoir fait des départ son thème de prédilection. Les premières minutes ne permettent pas d’y voir grand-chose mais on baigne dans une atmosphère déchirante avec une introduction d'un peu plus d'une minute comme on en fait plus assez où il laisse libre expression aux cordes, plus présentes sur cet album. On bascule doucement sur « Dirty Night Clowns » qui donne un peu le ton du coeur de l’album (« No more Pirates », « Firefiles »…) où l’on croise des mélodies pop ludiques, une pointe régressives. Ce qui rend l’ensemble légèrement déroutant mais amusant dans une atmosphère qui prône parfois la recueil et l’apaisement (« Raw and awake », « Over and Over », « Hands on the Radio »). « Hometown Girl » nous fait traverser l’Atlantique et les époques. « Lucioles en ré mineur » sonne comme une petite blague. « Things She said » semble plus être murmuré  à l’oreille plutôt que chanté.  On a déjà plus envie que ça s’arrête mais il est déjà temps de se dire une nouvelle fois au revoir sur une reprise d’un des morceau fort de l’album dans « Pirate reprise ». Que retenir de cet album?Le cadre, très épuré. Les paroles, traitant des relations avec pointe de désillusion. Le talent et la liste est encore longue. Il reste impossible de révéler tous les secrets de cet album à la fois gai, subtile et profond  . Retenez juste qu’il le dédie à quelqu'un qui lui est cher  et qu’il serait vraiment dommage d’affronter l’automne qui s’annonce sans sa compagnie.
+El radio

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