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A bittersweet life

Par Alex The Ghit

abittersweetlife

Film coréen réalisé par Kim Jee-Woon et sorti en 2006.

Sun Woo est l’homme de main fidèle et efficace d'un dangereux parrain de la pègre. Il fait régner l’ordre dans un hôtel dont il a la charge, et s’occupe ponctuellement d’autres missions dont son chef le charge. C’est un homme intègre dans le milieu où il est, qui mène une vie austère mais honorable. Mais sa vie change du tout au tout quand le parrain lui demander de surveiller sa jeune et séduisante petite amie, et de lui régler son compte s’il devait s’avérer qu’elle ait un autre amant que lui.

A bittersweet life est un film coréen assez original dans son traitement. En effet, il est important de savoir qu’en Corée, les armes à feu circulent très peu, et qu’il est très difficile de s’en procurer. C’est pour ça qu’on les voit souvent se battre à main nues, ou avec des bâtons et des couteaux, comme dans Old Boy par exemple. Utiliser une arme à feu contre quelqu’un, c’est donc le prendre totalement au dépourvu, et avoir sur lui une supériorité non négligeable.

Le film peut très bien être résumé à deux phrases tirées du film. La première, vient du parrain, au tout début : c’est très bien d’être à son apogée, mais le moindre faux pas peut vous faire chuter dangereusement. La seconde vient de Hee Su (la maîtresse du parrain), s’adressant à Sun Woo : on m’a dit que vous êtes un homme très dangereux.

Avec ces deux phrases, on a tout compris. On obtient un western à la coréenne, assez original donc, puisque comme je l’ai dit plus haut, les armes à feu sont marginales là-bas. On se retrouve donc avec une espèce de boucherie où les hommes doivent s’y reprendre à plusieurs fois avant de toucher quelqu’un, où les murs sont autant criblés de balles que les adversaires, et où il vaut mieux se planquer pour éviter les balles perdues.

Contrairement à ce qu’on pourrait s’imaginer, ce n’est pas un film d’amour, enfin, pas vraiment. Ou alors l’amour y être subtil et non exprimé, que ce soit corporellement ou verbalement. On a plutôt l’impression que le héros ne tombe pas amoureux de Hee Su, mais de cette vie simple, douce, que vivent les gens en dehors du milieu mafieux qui est le sien.

Pour résumer, c’est un film qui ne fait pas dans la finesse, plein de testostérone, mais poétique par moments. Un excellent moment quoi !


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