Magazine Cinéma

Who's that knocking at my door

Publié le 30 septembre 2009 par Olivier Walmacq

whosthatknocking

Genre : Drame


Année :
1969

Durée :
95 minutes

L'histoire :
JR, un jeune homme de Little Italy, vit entre ses potes légèrement mafieux sur les bords, une fille qu'il a rencontré et ses obsessions entre désir et spiritualité ... d'autant plus que cette fille qu'il aime a un secret lour à porter ...

La critique de Shauni81 :

D'abord film de fin d'études en 35mm (Rare!) pour la NYU, puis petit film en 16mm quasi-perdu, puis film repris par un producteur de films auteuro-érotiques à contition de rajouter du nu, Who's that knocking at my Door (Sans point d'interrogation, ça porte malheur!) est le premier film de Martin Scorsese. Quelle ne fut pas mas surprise lorsque je vis ce mythe cinéphilique peu connu programmé par l'assos de cinéphiles du coin dans mon cinéma habituel!

Bien que je l'aie vu avec des circonstances techniques assez difficiles, j'ai été réellement impressionné par ce film. Pour un premier film, Scorsese réalise un chef d'oeuvre! Grâce à un style qui lui appartient et un montage efficace (Signé Thelma Schoonmaker, qui deviendra la monteuse attitrée de l'ami Marty), Who's that knocking at my door est un film réaliste sur la vie dans ce quartier de Little Italy, avant zone de mafieux, aujourd'hui quartier huppé.

Ce film montre les galères, les cuites, les amours et les émois de JR, incarné par Harvey Keitel. Pour son tout premier rôle, Keitel est réellement impressionnant. Il joue avec une énergie et une assurance qui fait froid dans le dos. On notera aussi l'interprétation de Zina Bethune, juste et réaliste.

Parmi les perles de ce film, on notera la quasi-psychédélique scène onirique de sexe entre JR et une jeune femme incarnée par une française (Anne Collette, qui a joué dans Tous es garçons s'appellent Patrick d'un certain Jean-Luc Godâââârd), avec pour fond le cultissime The End des Doors (Comme quoi, Coppola n'a rien inventé). Cette scène tournée à Amsterdam et commandée par le producteur Joseph Brenner intervient pendant une discussion entre JR et la fille. A premiere vue, on pense que c'est une scène qu'il a calé là pour que le producteur soit content, mais finalement, elle ne pouvait pas être autre part. C'est là qu'on reconnait le talent de Scorsese et Schoonmaker.

Aussi, la scène de l'église, d'abord scène sobre et révélatrice de la dévotion chrétienne de JR, elle devient totalement puzzelée et montre plusieurs extraits du film vus précédfemment en plus de vues de l'égise, montrant la présence de la religion dans le film et dans la tête de Scorsese (Qui a d'abord pensé être prêtre).

Un premier film fabuleux, un vrai chef d'oeuvre et un des plus grands films de Scorsese, au même titre que Taxi Driver, Les Affranchis, Casino ou que sais-je autres Ragging Bull. Et je déconne pas!

Note :
19/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines