Bien entendu, je ne peux que vous encouragez tous à participer à ce vote référendaire.
Plus d’info ici : Appel pour la Poste (http://www.appelpourlaposte.fr/ )
L’esprit libéral économique de l’Europe souffle sur nos têtes depuis des années. Les services publics ont été analysés comme un coût et non comme un apport au lien social. Et comme toujours, un coût, dans la logique libérale économique, doit être divisé, réduit, et permettre de faire du profit.
C’est donc sous cette belle idée (notez l’ironie je vous prie) qu’il a été décidé de privatiser les services publics. EDF, GDF, France Telecom ont été les trois premiers grands à l’avoir été. Aujourd’hui, c’est au tour de la Poste. Et demain de l’Ecole…
Le PSE (socialistes européens) et une partie du PVE (parti vert européen) ont même voté avec enthousiasme cela (je ne précise pas que les autres plus à droite l’ont fait, et que seuls les plus à gauche se sont opposés) au sein du parlement européen. Il fallait de la concurrence libre et non faussée que diable ! Et vite ! Il en va de la survie de l’Europe…
Vaste blague. Alors bien entendu, dans la logique du toujours moins, cela a fait baisser les prix (surtout dans les télécommunications). Et bien entendu, le consommateur, trop occupé à se lorgner le nombril plutôt que de chercher à savoir quels sont ses réels besoins, ou de se battre pour avoir des salaires décents, s’est dit que finalement c’était une bonne chose.
Sauf qu’il ne faudrait pas oublier la face cachée du miroir : délocalisations, pressions sur le personnel (Cf France Telecom), conditions de travail indignent, baisse des salaires des branches. C’est surtout cela qui est derrière. En gros, pour payer moins (encore une fois parce qu’un réel manque de réflexion sur nos besoins et de combativité sur nos salaires) nous sommes prêts à faire subir le pire aux salariés des secteurs concernés…
Le référendum populaire pour la Poste peut être le premier pas d’une prise de conscience globale de ce qu’apporte un service public de qualité en termes de lien social. Alors, commençons à penser plutôt qu’à dépenser et le 03 octobre, votons !