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Killer Rats

Publié le 02 octobre 2009 par Olivier Walmacq

rats_aff

genre: nanar monstrueux (interdit aux - 12 ans)
année: 2003
durée: 1h30

l'histoire: Admise comme patiente dans un hôpital psychiatrique, la journaliste Samantha se retrouve dans une situation terrifiante: des rats agressifs ont envahi les sous-sols de l'établissement et finissent par remonter à la surface.

la critique de Eelsoliver:

Les rongeurs sont rarement abordés dans le genre horrifique. A la rigueur, je citerai le superbe Willard, qui sera par ailleurs abordé sur ce blog prochainement. Mais sinon, difficile de trouver une référence connue et souvent citée par les fans du genre.
Alors, il n'y avait pas de raison pour que nos chers petits rats soient injustement oubliés. Le réalisateur, Tibor Takacs, délivre la pire des réponses, avec Killer Rats, connu aussi sous le nom simpliste mais évocateur de Rats.

Et oui, au moins, le film annonce son sujet... Et il faut bien le dire: Killer rats est vraiment, mais alors vraiment un très gros nanar.
Sincèrement, cette histoire de rats est peu passionnante et l'histoire du film se déroule essentiellement dans un hôpital psychiatrique, envahi par quoi ?
Des rats ! D'ailleurs, je le précise, vous lirez de nombreuses fois le mot "rats" dans cet article. Je vous présente donc par avance mes excuses...

Evidemment, les meurtres sont nombreux et ont toujours lieu dans un bain de sang. Les rats sont cruels et sanguinaires.
Surtout, on apprend qu'ils sont le fruit de mauvaises expériences sur le cerveau humain. Nous avons donc affaire à des rats psychopathes et intellos.
Fallait oser... mais Tibor Takacs est égal à lui-même: c'est vraiment un gros nullard du cinéma, toujours prêt à insulter le noble septième art.

Parmi nos nuisibles de service, un énorme rat se détache du lot: il a les yeux rouges, il est en colère et bouffe ses victimes avec un appétit démesuré.
Chaque apparition des rats déclenche inéluctablement une énorme crise de fous-rires. Les effets spéciaux sont d'une médiocrité à toute épreuve.
Pourtant, killer rats n'est pas avare en séquences gores et joue évidemment sur la peur du rat. Qui n'a jamais entendu une femme crier devant un rat ?
Encore un thème passionnant abordé par ce killer rats: vraiment une purge infâme et presque nocive pour le cerveau.

Note:

pet_rino

Note: 15/20


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