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Six feet under

Par Tepepa
Six feet under
J’en ai fini avec Six Feet Under, cette série incroyable, capable d’être chiante au possible pendant huit épisodes d’affilé d’ennui sophistiqué et de délires incompréhensibles pour vous balancer le plus grand choc émotionnel télévisuel de votre vie, comme ça, l’air de rien, sans artifice, sans ficelles et sans filet, capable de vous faire rire avec le malheur de ses personnages et de vous faire flipper votre ouf la seconde d’après avec une situation a priori normale. Les personnages tous plus timbrés les uns que les autres s’attachent à vous plutôt que vous à eux, ils ne vous quittent plus avec leurs névroses tour à tour ridicules ou effrayantes. Car la force de la série, c’est de présenter tous les personnages, absolument tous, comme de véritables êtres humains avec leurs faiblesses si subtilement décrites que vous êtes incapables d’éprouver une vraie et réconfortante sympathie pour aucun d’entre eux, tant ils sont tous susceptibles de péter un câble à n’importe quel moment.
Et vous vous retrouvez comme un con orphelin à la fin de ce fabuleux ultime épisode de la saison cinq, triste de voir partir ces personnages que vous aviez pourtant parfois cordialement détestés auparavant, et vous vous rendez compte alors qu'il s'agit sans doute de la meilleure série que vous ayez jamais vue.

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