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Les régions du fleuve Sepik, en Nouvelle-Guinée, sont constituées, encore de nos jours, d'aires culturelles extraordinairement diverses et foisonnantes en termes de productions artistiques.
Parmi elles, la communauté Iatmul, pour laquelle la figure du crocodile est à l'origine de toutes choses, perpétue les rites d'initiation.
L'iconographie des oeuvres Iatmul et des peuples du moyen Sepik, de manière plus géérale, est fortement marquée par l'image de l'animal.
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Au cours des cérémonies d'initiation, sont réalisées les scarifications sur le corps des jeunes initiés. Les jeunes doivent ainsi « renaître » après avoir été « dévorés » par le crocodile, figure de l'ancestralité.
Une vidéo (images un peu violentes) du National Geographic, datant de 2008, témoigne de l'actualité de ces pratiques.
Photo 1 : Proue de pirogue en forme de tête de crocodile, région du moyen Sépik, in Le voyage de La Korrigane dans les mers du Sud, 2001, Ed. Hazan, photo © Musée de l'Homme.
Photo 2 : Iatmul Dancers for Dance of Blessing for Initiation of Young Men, 1999 Blackwater Area, Kiningra Village, Johnson Photo : http://sorrel.humboldt.edu/~rwj1/OC/jan2000/43.html