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52 livres en 52 semaines : Même le mal se fait bien

Publié le 04 octobre 2009 par Epicure
Même le mal se fait bien

Que c’est plaisant de partir en vacances avec un pavé de 700 pages! Quand on suppose en plus qu’on dégustera chacune de ses pages, ça devient presque un privilège. Même le mal se fait bien, de Michel Folco, rentre en plein dans cette catégorie de romans qui donne du plaisir à l’intellect. L’auteur s’est sûrement bidonné en écrivant ce nouveau chapître, assez loufoque, de la lignée des Tricotin.

Un peu d’histoire pour ceux qui n’ont aucune espèce d’idée de quoi je parle. Depuis presque 20 ans, Michel Folco s’est donné pour mission d’écrire la saga des familles (fictives!) Tricotin et Pibrac. Dieu et nous seuls pouvons, Un loup est un loup et En avant comme avant, sont les premiers tomes de leurs histoires rocambolesques. MLMSFB (le 4e de la série si vous suivez toujours) se passe entre 1899 et 1914, on y suit Marcello Tricotin, fils de Carolus et digne héritier de Charlemagne.

Difficile de donner des détails sans dévoiler les punchs qui se succèdent tout le long du récit, voici quand même un tout petit résumé pour vous donner une idée… Marcello est un professeur de village sans trop d’ambition et pas vraiment respecté, ce qui désole beaucoup son vieux père Carolus, médecin sur son lit de mort. Avant de trépasser, il lui confie une mission qui l’obligera à traverser l’Italie et même se rendre à Vienne pour retrouver quelqu’un. Ce voyage initiatique lui fera découvrir la vie, rien de moins, et le changera du tout au tout.

Je préfère ne pas en dire plus, je vous laisse le plaisir des découvertes. Même si les critiques n’avaient pas été tendres envers ce 4e tome, MLMSFB est (avec Dieu et nous seuls pouvons) un des meilleurs livres de cette série. L’humour et l’imagination tordue de Folco, sont conjugués avec une somme astronomique d’information sur des sujets aussi variée que l’étude des araignées ou les méthodes rudimentaires pour soigner les maladies vénériennes dans les bordels. Il ne nous épargne aucun détail! Quelques longueurs peut-être, toutefois pas assez pour ruiner le plaisir que l’ensemble procure. Il n’est pas nécessaire d’avoir lu les 3 autres tomes pour apprécier celui-ci, mais ça serait dommage de vous priver.


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