Under the Dome : le marketing se coince le doigt sous la coupole

Si d'un côté la promotion du dernier Dan Brown s'est faite sur tous les flancs possibles du marketing viral, depuis l'application iPhone aux gigantesques affiches sur les bus anglais, celle de Under The Dome, ouvrage de Stephen King, avait moins bien commencé. Si, souvenez-vous, l'éditeur voulait vendre 1500 exemplaires dédicacés à 200 $ pièce.
Pour « lutter contre la disparition du livre », précisait-on et « générer des revenus supplémentaires » - d'autant plus équitables que versés à 50/50 entre l'éditeur et l'auteur.
Mais en dehors de ces facéties disgracieuses, qui prennent réellement les consommateurs pour des pigeons abrutis, le nouveau site annonciateur de la très bonne nouvelle devrait également finir d'ouvrir ses portes aujourd'hui. En effet... si dans 35 jours et quelques heures doit sortir le livre, Scribner, la filiale de Simon & Schuster, qui publie l'ouvrage a mis en place quelques éléments pour donner plus envie encore d'acheter compulsivement ce livre entamé en 1978 et achevé récemment. Et qui compte 1088 pages en version originale.

Le site Under The Dome, dévoilera une vidéo en fin de journée, dispose déjà d'un peu de contenu audio, de quelques fonds d'écrans, d'une cochonnerie de fichier GIF qui rend cinglé et d'un widget pour patienter. En outre, on trouvera aussi une carte en PDF pour se repérer sous le dôme, et manifestement d'autres choses sont à venir, comme des animations 3D des photographies et... bref.
C'est tout de même heureux d'un côté que certains ouvrages puissent bénéficier de ce type de promo. De l'autre... c'est flippant de voir le manque d'originalité des publicitaires : pour le moment, personne ne m'ôtera de l'esprit que la meilleure campagne est celle lancée par Dracula The Un-Dead, qui, pour la sortie du livre fini par le petit-fils de Bram Stoker, a réalisé un partenariat avec une association oeuvrant pour le don du sang...