Alors il y a des méchants et des gentils, et aussi un type brûlé.
Le problème c’est que déjà cinq minutes après la sortie de la salle, j’avais oublié le film, donc plusieurs semaines plus tard, c’est un exercice très complexe que d’écrire un avis un peu construit…
Je me souviens de Sienna Miller, mauvaise comme une ortie, baladant sa plastique (certes de meilleure qualité que son jeu) dans des combinaisons moulantes. Je me souviens aussi de Rachel Nichols, la rousse vue dans la dernière saison d’Alias, qui est sympathique mais dotée d’un rôle typiquement affligeant de fille trop-intelligente-mais-qui-à-la-fin-a-quand-même-besoin-d’un-petit-copain. Je me souviens du premier rôle masculin, après vérification, Channing Tatum, totalement transparent. Je me souviens de l’habituellement excellent Christopher Eccleston, ici réduit à quelques grimaces, et Dennis Quaid dans un rôle de commandant américain typique (je crois que c’est lui qui m’a fait le plus rire). Ah et aussi une histoire de type blanc et de type noir, l’un méchant l’autre gentil, avec un flashback aussi fin et léger qu’une gaufre au Nutella.
On aura beau dire qu’il s’agit là d’un divertissement décomplexé, je ne marche pas. Écrit avec un quart de cerveau, cette histoire ne contient pas grand-chose qui me semble partir d’une démarche sincère ou intéressante.
Je sauve Joseph Gordon-Levitt pour la première partie de son rôle – après, il devient aussi mauvais que les autres.