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Pink Floyd - High Hopes

Publié le 12 octobre 2009 par Olivier Walmacq

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Genre : Clip vidéo musical

Année : 1994

Durée : 8,30min

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La critique de ClashDoherty :

Fin du cycle. Fin du Floyd. En l'an de grâce 1994 après la naissance de l'auteur de cet article, Pink Floyd sort son ultime album studio, The Division Bell.
Un album qui marque le retour en tant que membre à part entière du claviériste Richard Wright, qui n'avait participé à l'album précédent qu'en tant qu'invité (et avait été lourdé par Waters en 1981, lequel Waters sera lourdé en 1983 et ne reviendra pas avant la reformation de 2005 au Live-8).
The Division Bell divisera les fans : certains l'adorent (j'en fais partie), d'autres le trouvent trop pop et facile. OK, l'album est effectivement pop et facile d'accès : des titres comme What Do You Want From Me, Take It Back, Coming Back To Life ou même Lost For Words semblent taillés pour sortir en single. L'instrumental Marooned (solo de guitare puissant) obtiendra, il me semble, un Grammy Award.
Wearing The Inside Out est la première chanson écrite et chantée par Wright depuis 1972, et elle est sa meilleure. A Great Day For Freedom parle de la chute du Mur et de la fin de l'URSS.
L'album se veut donc facile d'accès, universel, à l'image de la notation des pages du livret, dans plusieurs langues dont le français.

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High Hopes, dernière chanson de l'album, et que je vous propose tout naturellement en fin de cycle, en est le sommet. C'est aussi, à ce jour, une des rarissimes chansons floydiennes à encore passer sur les ondes de radio (avec Money et Another Brick In The Wall 2).
C'est une chanson qui sera reprise en live par le groupe de metal-orchestral finlandais Nightwish (clip présent ici, d'ailleurs). C'est une chanson longue et tout simplement déchirante, nostalgique et mélancolique, interprétée par un David Gilmour en état de grâce.
La chanson parle de la fin du groupe, de la fin d'une époque, elle semble vouloir nous en rappeler les grands moments, comme ce bridge instrumental faisant vraiment penser à Welcome To The Machine, un des morceaux de l'album Wish You Were Here de 1975.
Cloche lointaine, ligne de piano aussi inoubliable et touchante que glaciale, voix atone, morne de Gilmour, paroles magnifiques...et ce solo final, bordel de Dieu ! Ce solo !
Le seul reproche que je lui trouve, c'est de s'achever en fade-up (effacement progressif du son), comme c'est aussi le cas d'anciens titres comme Sorrow, Comfortably Numb ou On The Turning Away. On aurait aimé une fin plus traditionnelle, entendre la moindre petite note de ce solo inoubliable (conseil : mettre le son à fond dès que le solo démarre, pour ne rien en louper, pas la moindre seconde).

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Ce solo, il raconte encore plus de choses que le reste de la chanson. Ecoutez bien le son de la guitare, on jurerait qu'elle nous crie c'est la fin, mais par pitié, ne nous oubliez pas, gardez-nous dans vos coeurs. On jurerait entendre des pleurs.
Oui, mes salauds, la guitare pleure, à la fin, c'est vraiment l'effet que ça donne (comme le November Rain des Guns'n'Roses, d'ailleurs).
Un solo de guitare renversant, une guitare qui, comme l'auditeur, pleure la fin du groupe, la fin d'une époque, d'un mythe. Car le Floyd, c'est un des mythes du rock.
Que dire face à un groupe qui, de 1967 à 1994, a aligné autant de merveilles comme des perles sur un collier ? The Division Bell, album que j'adore, n'est pas le meilleur du groupe (mais il est largement meilleur que l'album précédent, A Momentary Lapse Of Reason).
Mais en tant que chant d'adieu, il est vraiment touchant. Et ce High Hopes est un des 5 plus grands morceaux de l'histoire du groupe de Gilmour, Waters, Wright, Mason et (don't forget him) Barrett. Beau à en imiter cette guitare. Beau à pleurer.

Note : 21/20

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Beyond the horizon of the place we lived when we were young
In a world of magnets and miracles
Our thoughts strayed constandly and without boundary
The ringing of the division bell had begun
Along the long road and on down the causeway
Do they still meet there by the cut
There was a ragged band that followed in our footsteps
Running before time took our dreams away
Leaving the myriad small creatures trying to tie us to the ground
To a life consumed by slow decay
The grass was greener
The light was brighter
With friends surrounded
The night of wonder
Looking beyond the embers of bridges glowing behind us
To a glimpse of how green it was on the other side
Steps taken forwards but sleepwalking back again
Dragged by the force of some inner tide
At a higher altitude with flag unfuried
We reached the dizzy heights of that dreamed of world
Encumbered forever by desire and ambition
Theres a hunger still unsatisfied

Our weary eyes still stray to the horizon
Though down this road weve been so many times
The grass was greener
The light was brighter
The taste was sweeter
The nights of wonder
With friends surrounded
The dawn mist glowing
The water flowing
The endless river
Forever and ever

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