Glen Johnson et Angèle David Guillou au 7ème ciel

Nous voilà retournés sur ce toit, sur ce balcon hors normes au coeur du 18ème. On est tout d’abord frappé par la timidité et la modestie des artistes de ce soir, ils sont discrets, presque à s’excuser d’être là.

Et pourtant, c’est loin d’être des débutants, bien au contraire! Glen qui mène Piano Magic depuis plusieurs années n’en est pas à son coup d’essai. Quoique, ce soir il nous avoue que c’est une première. Un concert complètement acoustique. Quel honneur! A ses côtés, Angèle derrière son synthé parait toute aussi intimidée. Par cette proximité du public? Surement!

Le duo, nous égrène des titres venant de leur répertoire respectif. Tantôt un morçeau de Piano Magic, tantôt un morçeau solo de Glen, un titre de Klima … Mais tout le set conserve une formidable cohérence. D’une douceur à en saliver, la voix pure d’Angèle et celle de Glen bien plus noire mais tout aussi envahissante nous emportent avec eux. On navigue dans un univers à la Dead Can Dance, sombre et expressif. Un pur plaisir pour nos petites oreilles. L’atmosphère atypique de cette terasse avec le Sacré Coeur, et les toits parisien en fond collent d’une magnifique façon au concert de ce soir.

C’était une soirée en dehors des sentiers battus, légèrement hors du contexte habituel de Piano Magic. De l’avis même de Glen, il est bien plus simple d’être sur une grande scène, loin du public et derrière ses machines electroniques. Alors qu’hier soir, il était comme nu, avec sa guitare acoustique, sa voix, et ce public à quelques centimètres de lui. Mais c’est bien là où l’on reconnait les vrais artistes n’est-ce pas?

Tout plein de liens sur cette soirée et les artistes présents: