Non seulement l'achat du lecteur ebooks va occasionner des taxes supplémentaires, prévisibles, mais supplémentaires, et alors que le marchand a assuré que les livres seraient vendus sans problème, les 40 % de sus à ajouter passent mal à la digestion des kangourous.

De fait, des négociations sont actuellement en cours entre les éditeurs et le cyberlibraire, et Jeremy Fisher, directeur exécutif de l'Australian Society of Authors, continue de conseiller aux adhérents de ne pas céder aux appels d'Amazon.
Car actuellement, c'est un très gros rabais que le marchand (notez que l'on ne parle plus de libraire, à ce moment-là) réclame pour que les ouvrages numériques soient inclus dans le catalogue du Kindle. Une situation que l'on a déjà vue avec Hachette Angleterre. Sauf qu'une fois de plus, dans ce cas de figure, c'est que la personne qui tire le plus d'argent, c'est Amazon.
Et à cela s'ajoutent les problématiques sur la disponibilité des ouvrages selon la loi réglementant l'importation des livres étrangers, selon la loi des 30 jours. L'Australian Booksellers Association de son côté estime que les problèmes liés à ces questions seront longs à régler, et pendant ce temps, quelqu'un sortira bien un autre modèle...
Et le pays compte bien s'assurer que la concurrence sera bien maintenue dans le pays et de ne pas laisser à Amazon la possibilité de dominer le marché.