L’un de mes collègues constate avec compassion que c’est « moi qui me tape tout le boulot » dans l’atelier...
Dans ce genre d’aventure qui mêle une équipe et l’ensemble des élèves, si on veut aboutir à quelque chose (et compte tenu du fait que le temps manque à chacun, qu’il faut « faire le programme », que les élèves ne sont pas disponibles en dehors des heures de cours...) il me paraît difficile de faire autrement.
Le texte, le décor,
le fond général doivent être fixés pour le second trimestre de façon à ce que l’intervenante théâtre puisse faire travailler les apprentis comédiens.
Par conséquent, oui, « je me tape le boulot » à partir de fragments que me rendent les élèves, fragments bien imparfaits pour faire un texte il faut le reconnaitre... mais fragments qui
ont le mérite d’exister et de servir de fils rouges à l’écriture. Ainsi, ils ont bien le sentiment d’être associés à l’aventure de création !