Et je chantais cette romanceEn 1903 sans savoirQue mon amour a la semblanceDu beau Phénix s'il meurt un soirLe matin voit sa renaissance
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Un soir de demi brume à Londres
Un voyou qui ressemblait à
Mon amour vint à ma rencontre
Et le regard qu’il me jeta
Me fit baisser les yeux de honte
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Mon beau navire Ô ma mémoire
Avons-nous assez navigué
Dans une onde mauvaise à boire
Avons-nous assez divagué
De la belle aube au triste soir
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Voie lactée ô sœur lumineuse
Des blancs ruisseaux de Chanaan
Et des corps blancs des amoureuses
Nageurs morts suivrons-nous d’ahan
Ton cours vers d’autres nébuleuses
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Moi qui sais des lais pour les reines
Les complaintes de mes années
Des hymnes d’esclave aux murènes
La romance du mal-aimé
Et des chansons pour les sirènes
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La chanson du mal-aimé de Guillaume Apollinaire :
Alcools (1880-1918)
Les amateurs de poèmes du dimanche sont ici, chez Celsmoon,
Publient généralement le dimanche: Edelwe, lepetitmouton, Abeille,Emmyne, Paradoxale, Chrestomanci, Mariel, Laurence, Ankya, Herisson08, Anjelica, Schneeweiss, George, Uhbnji, Fleur, Esmeraldae, Armande, Restling, Satya, Violette, Zik, Lystig, Amos, Emma666, Dominique, Marie