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53 livres en 52 semaines : Tuer Vélasquez & La traduction est une histoire d’amour

Publié le 19 octobre 2009 par Epicure

TA LAM! Ça y est, nous avons relevé notre défi d’écrire un billet littéraire par semaine depuis un an! Pour ceux qui n’auraient pas trop suivi, Burp et moi avons, en alternance, publié un billet hebdomadaire sur nos lectures. Ça, ça veut dire que depuis la mi-octobre 2008, on devait théoriquement lire un nouveau bouquin par 2 semaines. Comme on aime vivre dans le trouble, parfois on gérait simultanément la lecture de livres incontournables, à propos desquels on ne glisserait pas un mot sur le blogue car l’autre en avait déjà parlé. Un bon exemple? La trilogie de Millénium, dont Burp a lu les 3 tomes qu’il a résumés en un billet. Moi, je les ai lus aussi mais sans que ça résulte en un billet. Environ 2000 pages, qui ne pouvaient être comptabilisées dans le concept du 52 livres en 52 semaines. Vous voyez le principe?

La fin de notre 52LE52S ne signifie pas la fin de nos billets sur nos lectures, sauf que ce ne sera plus aussi systématique. Ce fut un exercice génial qui nous a fait lire comme jamais et qui donne le goût de lire encore plus!

Tuer Vélasquez

Un bonus pour conclure cette série de billets; 2 livres pour le prix d’un! Tout d’abord une BD de Philippe Girard sortie il y a à peine quelques semaines, Tuer Vélasquez. C’est une chronique de Tristan Malavoy-Racine (entendue à l’excellente émission Voir à Télé-Québec) qui m’a donné le goût de m’y mettre. J’ai déjà évoqué ma timide exploration du vaste univers de la BD québécoise (Rabagliati, Delisle, Beaulieu, Desharnais) et, tout comme c’était le cas pour la majorité des auteurs cités, c’est l’aspect autobiographique de Tuer Vélasquez m’a interpellé.

Ça raconte un pan de l’adolescence de Philippe (l’auteur), alors qu’il fréquentait un groupe de jeunes garçons encadrés par un prêtre, soi-disant “ouvert”, qui en fait profitait plutôt de la situation… Avec sobriété et une très grande économie de mots, PG a très bien relevé le défi de raconter cette histoire assez sordide dans laquelle il était directement impliqué. Des jeux de regards, des silences, de subtiles transitions, c’est fou à quel point un trait de crayon peut réussir à causer un malaise. On passe peut-être vite sur certains événements et j’aurais parfois aimé qu’on élabore un peu plus, toutefois le récit n’en souffre pas trop. J’ai beaucoup aimé.

La traduction est une histoire d'amour

Un simple clin d’oeil pour ce #53, La traduction est une histoire d’amour de Jacques Poulin. Pas son plus grand roman, mais une touchante histoire fort bien écrite qui se passe dans notre cour. Son protagoniste habite à 2 pas d’ici, il fréquente MA bibliothèque, l’héroïne visite la sépulture de sa mère enterrée au cimetière au coin de la rue, etc.

On y suit une jeune traductrice qui développe une belle relation d’amitié avec un vieil écrivain. À cause d’un chat égaré, ce couple plutôt désassorti commence à s’intéresser au sort d’une jeune fille en difficulté et décide d’enquêter à son sujet. Le propos anecdotique est assez banal, sauf que l’écriture de Jacques Poulin rend la lecture fort agréable. Un rythme lent sans être longuet, des personnages auxquels on s’attache après quelques paragraphes et une façon authentique de décrire des ambiances, des odeurs, des lieux. Un vrai comfort book qui se lit tout seul.


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