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Le téléphone portable, plaie moderne des salles de cours, a occasionné quelques remarques de la part du ministre de l'Éducation nationale, hier, sur Europe 1. Rappelant l'interdiction qui frappe ces engins durant les heures de cours, Luc Chatel ne souhaite pas les bannir en permanence. Pour exemple, dans la cour de récréation " envoyer un SMS ", il n'y voit aucun mal.
Si " le portable est incompatible avec l'enseignement ", son interdiction totale n'est pas " très réaliste " d'autant moins qu'elle n'est pas non plus " la meilleure réponse à son époque ".
D'autres sujets ont été évoqués, comme la cagnotte scolaire, toujours à l'affiche parmi les sujets qui fâchent. Là encore, le discours est le même : " Cette expérimentation a peut-être été mal présentée, mal expliquée [...] C'est simplement l'idée d'un mérite collectif. " Mais sa généralisation n'est pas à l'ordre du jour : " Nous dégagerons des moyens nécessaires si nous avons besoin de mettre l'accent sur telle ou telle expérimentation qui aurait réussi. " D'autant que d'autres expérimentations sont en cours.
Et l'amende pour absentéisme ? Probablement ni la meilleure, ni " l'unique réponse ", rétorque le ministre, définitivement venu pour ne rien dire de passionnant. Et de conclure son intervention sur les mesures d'accompagnement : " Je ne souhaite pas rogner sur telle ou telle discipline, mais qu'on ait une discussion " assure-t-il. L'intention est bien de prodiguer un soutien scolaire, pour ceux qui ont des difficultés. Pour les autres, il évoque " des devoirs supplémentaires et l'apprentissage des méthodes de travail de l'enseignement supérieur " rapporte l'AFP.
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