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Petit dimanche littéraire

Par Epicure

Aujourd'hui j'aurais dû (pu) faire le ménage du garde-manger, celui du sous-sol, laver le plancher ou bien aller enfin me magasiner une paire de souliers qui marche dans le sens du monde...

Ben non! Aujourd'hui j'ai plutôt embaumé la maison des exotiques effluves d'une délicieuse sauce à spag, en écoutant au complet pour la première fois depuis des lustres, Vous m'en lirez tant. Cette émission, une des rares sinon la seule à ne parler que de livres, de livres et encore de livres, m'enchante autant qu'elle m'exaspère. Elle me remet sur le nez le fait que le monde de l'édition continue à publier à un rythme beaucoup trop rapide pour ma petite nature et que je dois définitivement me faire une raison, je ne pourrai jamais lire tout ce qui me fait envie.

Ensuite, pour enfoncer le clou bien comme il faut, j'ai poussé le masochisme juste un peu plus loin en feuilletant le numéro de la rentrée du magazine littéraire gratuit et très bien fait : Le Libraire*. Excellente initiative qui m'inspire des rêves de retraite fermée en compagnie d'une pile de romans.

Plutôt que de me morfondre ainsi sur tous les bons livres que je n'aurai jamais le temps de lire, j'ai décidé de prêcher par l'exemple et j'ai terminé le dernier Matthieu Simard entamé la semaine dernière, Llouis qui tombe tout seul.

Je suis déçue et ça me désole. L'humour de Matthieu Simard me rejoint. Sans me faire rire aux éclats, il maîtrise l'art de la tournure de phrase et il le fait entre autre souvent très bien sur son blogue Procrastinator. Mais là je n'ai pas du tout embarqué dans l'univers de son Llouis. Il maîtrise toujours le sens de la formule mais je n'ai pas compris où il voulait en venir. L'idée de départ est bonne, sauf que la spirale de folie dans laquelle sombre Llouis ne m'a pas parue crédible. Je n'ai pas cru dans l'évolution du personnage qui, après avoir gagné à la loto, s'enferme devant sa télé pendant 4 ans sans sortir de chez-lui jusqu'au jour où il perd sa télécommande. Lui qui n'a plus de contacts avec personne et qui a perdu ses repères avec le monde extérieur, part à la quête de l'autre, d'un ami. Déficience? Démence? J'ai eu de la difficulté à cerner Llouis, à comprendre la logique de son comportement, celui des personnages qui l'entouraient et l'intention derrière tout ça. Dommage...

Prochain défi? Le temps où nous chantions. Un roman fleuve dont les critiques ont été fort élogieuses, mais que Geneviève de chez Blogeneviève a été incapable de terminer. J'ai quand même bien hâte de m'y plonger et de me faire ma propre opinion. On s'en reparle!

* Site en maintenance au moment d'écrire ce billet.


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