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The Living and the Dead

Publié le 22 octobre 2009 par Olivier Walmacq

living_and_the_dead

genre: inclassable (interdit aux - 12 ans)
année: 2006
durée: 1h25

l'histoire: Proche de la faillite, Donal Brocklebank doit vendre le château où il vit avec sa femme et son fils schizophrène, James. Mais sa femme tombe gravement malade et doit être surveillée par une infirmière. James veut prouver à son père qu'il peut s'occuper de sa mère et enferme l'infirmière. Mais l'état de sa mère empire...

la critique de Eelsoliver:

Encore une curiosité que ceLiving and the Dead, un film inclassable et malheureusement méconnu, réalisé par Simon Rumley en 2006.
Le titre pourrait faire penser à un film de zombies. Ce n'est pas tout à fait vrai mais pas faux également. Je m'explique. Le scénario est assez complexe et nous invite à une plongée dans la folie, et plus particulièrement dans la schizophrénie.

Un jeune homme, James, qui souffre de graves troubles psychiatriques et de dédoublement de la personnalité (pour faire court, il est schizophrène), veut prouver à son père qu'il est un adulte responsable. Il n'apprécie pas que son paternel ait pris la décision de prendre une infirmière pour s'occuper de sa mère gravement malade.
Il décide alors de prendre en en charge cette dernière et élimine la pauvre soignante.

C'est véritablement là que Living and the dead prend toute sa dimension horrifique. Mais ce n'est pas vraiment un film d'horreur.
Comme je le disais, il s'agit d'une oeuvre OFNI, tragique et étrange puisque James est envahi par des voix: il est pris d'hallucinations terrifiantes.
Il est persuadé de voir des morts-vivants. D'où le rapport avec les zombies, mais cela fait partie de sa pathologie.

The Living and the dead prend alors une tournure morbide. Et certaines séquences s'avèrent très dures: rien de bien sanglant, mais je pense à cette scène où le fils, perturbé psychologiquement, habille sa mère et la voit nue. Cette dernière, touchée dans son intégrité et son intimité, tombe en pleurs.
C'est absolument terrible et vraiment glauque. Mais indéniablement, une réussite.

Note: 15/20


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