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« Je suis la maladie d’un mort »

Par Rose
J’appris que Chloé Delaume avait écrit un court « rapport sur Boris Vian », intitulé (de façon un peu moins virtuose que d’habitude) Les Juins ont tous la même peau (référence au mois de la mort de Vian et du crime familial auquel assista la romancière). On se rappelle peut-être que l’an dernier j’avais relu l’Ecume des jours et y avais retrouvé un peu des rêves et des angoisses de l’adolescente que j’étais lors de ma première lecture. Or c’est à ce roman que l’écrivain doit son prénom de fille-nénuphar. Comme beaucoup de lecteurs de L’Ecume, de façon obsessionnelle, elle a rêvé d’une vie en forme de lui, et elle raconte comment elle a découvert ce que la littérature disait de nous grâce à ce roman et comment elle a cherché obstinément dans son œuvre une sorte de clef, une solution pour vivre.

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