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Darwich, deux textes

Publié le 29 octobre 2009 par Hippocampe
L'Hippocampe se joint aux voix qui s'élèvent depuis quelques semaines pour dire la beauté du spectacle de Mohamed Rouabhi.
Darwich, deux textes, se donne dans la petite salle de la Maison de la Poésie de Paris dans un silence d'une densité rare. C'est la force et la grâce des textes de Mahmoud Darwich, et c'est la force, l'art, et le courage simple de leur interprète.
Mohamed Rouabhi, seul avec la lumière et le costume blanc d'un spendide deuil est d'abord l'immémorial l'Indien Rouge qui dit sa terre livrée au feu et métal, puis c'est le deuxième texte et, entouré de fragiles objets d'un quotidien précaire, il est l'homme qui ne veut pas mourir sous les bombardements de Beyrouth.
Et ce sont toutes les colonisations et toutes les guerres qui sont là, et la poésie qui se dresse contre dans la petite salle de la Maison de la Poésie de Paris.

 Le spectacle se donne jusqu'au 22 novembre, mais il faut vraiment réserver car la rumeur enfle vite.

Mohamed Rouabhi    La Maison de la Poésie

Discours de l'Indien rouge est publié chez Actes Sud dans une (superbe) traduction d'Elias Sanbar.
 Une mémoire pour l'oubli est aussi publié chez Actes Sud dans une traduction d'Yves Gonzalez-Quijano et Farouk Mardam-Bey.

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