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Coupe du Monde : le saviez-vous ?

Publié le 30 octobre 2009 par Vinz
But de Ronaldo.

But de Ronaldo.

Deuxième partie : 1974 – 2010.

1974 : Australie, Haïti et Zaïre font leur toute première apparition.
Le nouveau trophée – en remplacement de la coupe Jules Rimet devenue propriété brésilienne- est baptisé FIFA World Cup.
Cinquante trois projets furent envoyés à la FIFA, qui retiendra finalement celui du milanais Silvio Gazzanigia (italian touch).

La République Fédérale Allemande et la République Démocratique Allemande se retrouvent dans le même groupe.
Episode incroyable lors du match Yougoslavie – Zaïre (score sévère de 9-0). Le joueur zaïrois, Mwepu est l’auteur d’un geste fou en
bottant les fesses de l’arbitre ! Sous le coup de l’émotion, l’homme en noir expulsera N’Daye.
Gerd Müller devient le meilleur buteur en phase finale avec le total de quatorze buts, Just Fontaine restant avec treize buts le meilleur buteur sur une seule compétition.
La RFA remporte la Coupe du Monde avec dans ses rangs un joueur à l’immense talent : Franz Beckenbauer. Le meilleur buteur est le polonais Grzegorz Lato, scorant à sept reprises.

1978 : Tensions politique avec la nomination de l’Argentine, sous le régime totalitaire du Général Videla. Un boycott est même envisagé
mais il ne sera pas suivi.
Cruyff, lui, sera le grand absent de la fête. Plusieurs causes sont avancées à l’époque : des pressions familiales, peur de l’insécurité, des histoires d’argents.
Pour la première fois, la barre des cent est franchie concernant les pays engagés dans les qualifications.
L’URSS est forfait, refusant de jouer son match contre le Chili en raison de la prise de pouvoir du général Pinochet quelques années plus tôt.
Baptême du feu pour l’Iran et la Tunisie.
La France joue son troisième match de qualification en vert et blanc, aux couleurs du club local de Kimberley, suite à un cafouillage au niveau de l’intendance.
Un match qui soulève encore pas mal de suspicion : l’écrasante victoire de l’Argentine sur le Pérou sur le score de six à zéro. Les journaux péruviens n’hésitent pas à égratigner leurs joueurs en écrivant que « le Pérou se laisse battre pour empêcher les Brésiliens de jouer la finale ».
L’Argentine remporte le trophée, grâce notamment aux six buts de Mario Kempes dont un doublé en finale.

1982 : Le nombre de pays qualifiés passe de seize à vingt quatre. Malgré cela, les Pays-Bas, double finaliste en 1974 et 1978 ne sont pas
qualifiés.
Première participation de l’Algérie et du Cameroun.
L’attaquant irlandais Norman Whiteside est le plus jeune joueur aligné à dix sept ans et quarante deux jours, lors du match Irlande du
Nord – Yougoslavie.
L’Algérie, victorieuse à la surprise générale de son premier match face à la RFA, est éliminée après un match scandaleux de cette même Allemagne face à l’Autriche, les deux équipes s’étant visiblement entendues pour faire match nul. Belloumi et Madjer ont laissé une belle image des Fennecs sur les pelouses espagnoles.
Situation cocasse lors du match France – Koweït. Après le quatrième but des tricolores inscrit par Giresse, le cheikh Fahid Al-Ahmad Al-Sabah entre sur la pelouse pour contester la validité de ce but, prétextant un coup de sifflet provenant des tribunes qui aurait influencé les défenseurs koweitiens qui se sont arrêtés de joueur. Et à la stupéfaction générale, l’arbitre russe Mr Stupar annule le but, Michel Hidalgo l’entraîneur français est dans tous ses états. L’arbitre de la rencontre sera radié par la FIFA, alors que le cheikh recevra un blâme pour conduite anti-sportive.
L’extraordinaire demi-finale France-RFA sera le premier match à avoir recours aux tirs aux buts pour désigner l’équipe vainqueur.
Victoire finale de l’Italie avec Paolo Rossi en superstar, finissant meilleur joueur et meilleur buteur avec six buts. Troisième étoile pour les transalpins.

1986 : Initialement prévue en Colombie (instabilité politique et insécurité) la coupe du monde se déroule au Mexique, qui devient le premier
pays à avoir le privilège d’organiser une deuxième fois la compétition malgré un terrible tremblement de terre causant la mort de
vingt mille personnes. On peut lire dans la presse cette terrible phrase « no queremos goles, queremos frijoles » (nous ne voulons pas de buts, nous voulons des haricots).
Le joueur uruguayen José Batista détient le record de l’expulsion la plus rapide en phase finale –moins d’une minute de jeu- lors du match Ecosse – Uruguay par l’arbitre français Joël Quinou.
Retrouvaille explosive entre l’Angleterre et l’Argentine (opposées lors de la guerre des Malouines quelques années auparavant) avec comme point d’orgue le but de la main inscrit par Maradona, qui déclara aux journalistes que « c’est la main de Dieu ».
Le Maroc devient le premier pays africain à se qualifier pour le second tour.
Deuxième sacre pour l’Argentine, avec un Diego Maradona au sommet de son art, l’anglais Gary Lineker finit meilleur buteur avec six buts.

1990 : La coupe du monde 1990 n’est pas un grand cru, on assiste à un football défensif avec de nombreux matchs se départageant aux tirs aux buts. Avec un fait également plus grave, un nombre incroyable d’erreurs d’arbitrages.
Le Mexique est exclu de la compétition pour avoir fait participer dans les catégories de jeunes des joueurs ayant dépassé la limite d’âge.
Salvatore « Toto » Schillaci, inconnu du grand public, devient le héros du peuple italien en marquant plusieurs buts décisifs avec la
squadra azzura.
Incroyable parcours du Cameroun avec dans ses rangs l’éternel Roger Milla, qui devient à trente huit ans, le buteur le plus âgé en phase finale. Les lions indomptables sont éliminés en quart de finale par l’Angleterre.
Demi finale entre l’Italie et l’Argentine au stade Sao Paulo à Naples. Le public sera partagé et applaudira même son icône Maradona.
Première expulsion d’un joueur en finale de Coupe du Monde, l’argentin Monzon est exclu, suivi d’un deuxième carton rouge à l’encontre de Dezotti.
L’Allemagne prend sa revanche de 1986 et remporte sa troisième coupe du Monde sur un but de Brehme inscrit sur penalty. Beckenbauer entre dans l’Histoire en remportant le trophée comme joueur et comme entraîneur (Zagallo fut le premier à avoir réussi cet exploit). Toto Schillaci est le meilleur réalisateur avec un total de six buts.

1994 : La FIFA désigne les Etats-Unis comme pays hôte. Connu sous le nom de « soccer », le football est surtout pratiqué en université et par……les filles ! Le pays espère grâce à cette compétition développer le « soccer » et créer un championnat compétitif.
Apparition de la victoire à trois points en match de poule.
L’Arabie Saoudite, la Grèce, le Nigeria et la Russie font leur premier pas en phase finale, tout comme l’Allemagne réunifiée.
Scandale dans les rangs argentins avec l’exclusion de Maradona pour un contrôle positif à l’éphédrine
Triste épisode avec l’assassinat du joueur colombien Andres Escobar à son retour au pays, « coupable » d’avoir marqué contre son camp et ainsi précipité l’élimination de son pays.
Sensation avec la qualification pour le deuxième tour de l’Arabie Saoudite, première pour un pays du Golfe Persique. Personne n’a oublié le but fantastique de Saed Owairan, un slalom de quarante mètres sur les plots belges.
Pluie de records dans le match Russie – Cameroun. Roger Milla devient le joueur le plus âgé à disputer un match de phase finale avec cerise sur le gâteau, un but à la clé à quarante deux ans et un mois. Il est également le premier joueur africain à participer à trois phases finales. Oleg Salenko devient le premier joueur de l’histoire à inscrire un quintuplé en Coupe du Monde et finira meilleur buteur avec six buts (ex æquo avec Stoichkov).
Le Brésil accroche sa quatrième étoile avec un jeune joueur de dix huit ans promit à un bel avenir, un certain Luiz Nazario De Lima. De nombreux joueurs ont illuminé la compétition : l’italien Roberto Baggio, le roumain Ghoerghe Hagi, le bulgare Hristo Stoichkov, le duo brésilien Bebeto – Romario.

1998 : Première participation de l’Afrique du Sud, de la Croatie, de la Jamaïque et du Japon.
Les qualifiés passent de vint quatre à trente deux nations. Fernand Sastre, qui a tant œuvré pour avoir la Coupe du Monde en France, décède avant le début de la compétition.
Lothar Matthaüs devient le premier joueur de champ à participer à cinq phases finales, rejoignant ainsi le gardien mexicain Antonio Carbajal (1950-1966). Il détient également le record en nombre de matchs, au total impressionnant de 25.
Match historique entre les Etats-Unis et l’Iran avec les deux équipes mélangées pour la photo officielle du match.
Encore une première pour la France, avec sa victoire « au but en or » marqué par Laurent Blanc en huitième de finale contre le Paraguay.
La France remporte brillamment l’épreuve en surclassant le Brésil par trois buts à zéro. Aimé Jacquet, lui ne « pardonnera jamais » au journal « l’Equipe » et à la presse en général le traitement qu’on lui a fait subir.
Le croate Davor Suker est le soulier d’or avec le désormais traditionnel score de six buts.

2002 : La Corée du Sud et le Japon organisent conjointement l’épreuve, une grande nouveauté. Afin d’éviter la Mousson, l’épreuve est avancée début juin. Le climat, le taux d’humidité élevé, la fin récente des saisons des championnats européens, tant d’événements qui vont ternir la compétition. Ainsi que quelques erreurs d’arbitrage.
La Chine, l’Equateur et le Sénégal fêtent leur premier mondial.
Champion du monde en titre, la France est éliminée sans gloire dès le premier tour après trois matchs sans inscrire le moindre but.
Hakan Sukur n’a eu besoin que de onze secondes pour marquer lors du match de classement entre la Turquie et la Corée du Sud, devenant ainsi le buteur le plus précoce en phase finale.
Le Brésil remporte sa cinquième étoile, avec un retour inespéré à ce niveau de Ronaldo, « El Fenomeno » survolant la compétition avec ses huit buts.

2006 : De nombreux pays font leur apparition à ce niveau : Angola, Ghana, Serbie, Tchéquie, Togo, Trinidad et Tobago, Ukraine.
En finale, Zidane sera l’auteur de deux gestes fous, le premier génial sur penalty avec une « panenka » face à son ancien partenaire de club Buffon, le second peu glorieux, avec une agression sur le défenseur transalpin Marco Materrazi.
Ronaldo devient le meilleur buteur en phase finale avec le total de quinze buts, devançant Gerd Muller d’une unité.
L’Italie conjure le sort en remportant sa quatrième couronne aux tirs aux buts, si souvent défavorables dans les éditions précédentes. L’Allemand Miroslav Klose finit meilleur buteur avec cinq buts.

2010 : L’Afrique enfin à l’honneur, la FIFA désignant l’Afrique du Sud pour l’organisation de sa dix-neuvième édition.
Le Brésil sera bien présent, c’est le seul pays à avoir disputé toutes les phases finales.

Cette liste est non exhaustive, libre à chacun d’apporter une anecdote ou fait marquant lors de ces compétitions.


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