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Micmacs à Tire-larigot

Par Alexandre Tizel

Le nouveau film de Jean-Pierre Jeunet

Micmacs à Tire-larigot

La sortie d'un film de Jean-Pierre Jeunet est toujours un évènement, tant l'univers de ce réalisateur - de talent - est tout à fait particulier. En allant voir ce nouvel opus hier soir, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. La bande annonce - façon Amélie Poulain - mettait en avant une foule de personnages hauts en couleurs, assez décalés, mais pas grand chose sur l'histoire du film...

Le film met en scène Bazil, un ptit bonhomme dont le père est décédé à cause d'une mine anti-personelle. Un soir, au cours d'une rixe dans Paris dont il est témoin, Bazil se prend une balle dans la tête. Au sortir de l'hôpital, il se retrouve sans boulot, sans argent, sans logement. Il est alors accueillis par une bande de ferrailleurs marginaux qui ne tarde pas à l'épauler dans sa quête de vengeance : mettre un terme aux agissements mafieux des marchands d'armes, qui causent tant de mal dans le monde. Bref, c'est l'histoire d'un combat entre le lobbying puissant des marchants d'armes et une bande de marginaux.

Le film m'a un peu déçu. Très vite il part dans dans une narration assez invraisemblable, dénonçant le travers des marchands d'armes de manière assez ridicule. Le fil conducteur du film est souvent compliqué à suivre. Les scènes s'enchainent, mais les passages semblent un peu fourre tout. Les personnages hauts en couleurs sont peu mis en valeurs, peu exploités. On retrouve la touche "Amélie Poulain" teinté de "Délicatessen", mais en moins percutant... C'est un bon divertissement, sans plus.


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