dans un domaine moins drole,la version funeraire au japon ,permettant la conservation des cendres de son animal domestique mais pas sous la forme d une urne.
Les Japonais se sont pris de passion pour les animaux domestiques dans les années 1990. Inévitablement, aujourd'hui, les chiots et autres chatons d'hier atteignent la fin de leur vie. Alors que se développent les services funéraires pour animaux, une entreprise vient de lancer les bijoux-souvenirs, à partir des cendres du défunt chien ou chat.
Parmi les services nouvellement proposés au Japon, un crématorium mobile se rend chez le client, incinère le corps de l'animal et donne ses cendres dans une urne à son propriétaire.
La marque L-Born, installée dans la préfecture de Shiga, au centre du Japon, pousse plus loin le concept: les cendres de l'animal sont mélangées avec de l'argile du lac Biwa, réputé pour son argile sableuse et orangée à la base de la céramique de Shigaraki, puis cuites, pour donner un bijou.
«J'avais une chienne, qui est morte il y a huit ans. Je me souviens encore de ma peine de ne pas pouvoir garder un souvenir éternel d'elle», raconte Akemi Imai, porte-parole de l'entreprise, interrogée par Relaxnews. Et d'ajouter: «Nous pensons que ces bijoux serviront de souvenirs éternels d'un animal, qui est un membre important de la famille.»
Selon le Pet Food Institute du Japon, qui rassemble les producteurs de nourriture pour animaux, les foyers japonais accueillent actuellement 26,84 millions d'animaux, en hausse de 1,3 million par rapport à 2008. Selon cette étude, effectuée en avril, un tiers des chiens et chats ont plus de 10 ans, le troisième âge chez les animaux.
L'idée de transformer les cendres en objet qu'on peut chérir vient d'un roman de Junichi Watanabe, précise Akemi Imai. Dans Namidatsubo, un homme dont la femme meurt et qui décide de mélanger ses cendres avec de l'argile et d'en fabriquer un vase pour se souvenir d'elle à jamais.
L-Born propose des colliers et des bracelets de perles d'argile de couleur. Il est également possible d'acheter une statue de «jizo» en cendres et argile, semblable à celles que les parents dont les enfants meurent avant eux installent sur le sol des temples japonais.