Away We Go

 
L'histoire
Lorsque Burt et Verona apprennent qu'ils vont devenir parents, c'est la panique. Ils détestent la ville de province où ils habitent, et maintenant que les parents de Burt déménagent, plus rien ne les y retient. Ils décident alors de partir à la recherche de l'endroit parfait où fonder leur famille. Sur leur chemin, ils rendent visite à leur famille et à de vieux amis. Certains leur paraissent fous à lier, d'autres leur donnent envie de suivre leur modèle... Mais finalement, tous vont aider à leur manière Burt et Verona à réaliser qu'ils n'ont peut être besoin que l'un de l'autre pour fonder leur foyer.

Mon avis
Second film de l'année pour le réalisateur Sam Mendes. Après la déception des Noces rebelles, je me méfiais un peu. Deux films si rapprochés alors qu'il met d'habitude plusieurs années entre deux, des bonnes critiques mais on a vu que cela ne voulait souvent rien dire. Invité à une avant-première Club 300 Allo Ciné il y a quelques semaines, l'occasion s'est donc présentée pour juger sur pièce. Contre toute attente, la surprise fut plutôt bonne. Totalement différent de ses précédents films, Mendes nous offre une comédie douce amère très cinéma "indépendant" américain, très Sundance. Un joli road movie sur deux trentenaires à l'aube de devenir parents qui se posent beaucoup de questions sur leur vie et comment et où ils vont la gérer. Ils vont voguer de la famille aux amis espérant trouver un port d'attache et une vie meilleure. La mise en scène et le scénario se tiennent. Ils arrivent à nous intéresser très vite à l'histoire et aux personnages. A la fois drôles et émouvants, ils sont joués par une pléiade d'acteurs peu ou pas connus. Le couple vedette est composé de John Krasinski et Maya Rudolph, inconnus mais tous les deux épatants. Les parents Catherine O'Hara et Jeff Daniels, les amis Maggie Gyllenhaal, Allison Janney (impayable) ou Chris Messina sont tous aussi convaincants. Une petite comédie sans prétention, agréable et émouvante, flirtant avec les bons sentiments et la guimauve sans jamais trop en faire. Sam Mendes remonte dans mon estime...

Filmo Sam Mendes

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