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Lucky Luke

Par Corentino

Lucky Luke est un cow-boy qu’on ne présente plus, super héros du Wild Wild West, il calme tout le monde d’un revers de veste.

Luck, je suis ton père

Luck, je suis ton père

pardon, je fatigue, je m’égare.

Luck est donc l’ennemi N°1 des méchants cow-boys, il en a mis la moitié sous les verrous ou derrière les barreaux selon les histoires, mais en gros, il a mis une tatane à tous ceux qui étaient dans le camp des méchants. Le président le quémande pour qu’il aille nettoyer la ville de son enfance (daisy town) pour que la voie ferrée Washington San Francisco soit prête à temps pour les prochaines élections.
Mais le retour à la ville où il a vu mourir ses parents est plus dur que prévu et l’amourette qui nait entre le cow-boy et la fille de joie ne peut rien face aux tourments du passé. Le cow-boy est au plus bas, jusqu’à ce que ces 3 copains, CalamityJane, rencontre improbable entre Laure Manaudou et un tireur d’élite du GIGN au langage cru et gras, Jessy James en acteur déchu et Billy the kid en sale gosse réclamant sa grenadine toutes les dix minutes, viennent le sauver soit par amour soit pour être certain de le tuer et ainsi rentrer dans l’Histoire.

Ce film n’est pas aussi bon que l’on pourrait s’y attendre. Ce n’est pas un album de Lucky Luke qui a été adapté, mais c’est un genre de pot-pourri. Le résultat n’est pas mauvais. La prestation du couple Dujardin Lamy est clairement mauvaise. Heureusement que les seconds rôles sont à la hauteur pour rattraper le niveau.
Le méchant (Daniel Prevost) n’est pas dégueulasse même si le scénario ne lui permet pas de s’exprimer assez, cependant la véritable surprise vient du petit Michael Youn qui joue magnifiquement bien son rôle de petit con méritant une calotte dès qu’il ouvre sa bouche.

Au final, l’adaptation de James Huth ne prend pas beaucoup de risque, la cible est clairement les enfants et la populace. Jean Dujardin est reste trop dans la gamme de l’acteur comique ce qui gâte quelques scènes du film au final n’est que trop léger.

Par contre, ce qui pourrait cartonner sa corbeille de fruits exotiques, c’est une adaptation noire et dramatique du lonesome cowboy. Un film avec du sang, des éclairs qui défigurent l’écran, des larmes, et des cris dans la nuit, là on vend du cauchemar en boite et là on apprécie.


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