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Critique • Leona Lewis - Echo

Publié le 06 novembre 2009 par Madnestef
Critique • Leona Lewis - Echo
On l'a attendu cet album ! Spirit nous avait bien plu, tout en nous laissant une impression amère d'inachevé, le très bon (Bleeding love, Take a bow, Whatever it takes, notamment) côtoyant du pur remplissage. Mais on a tout oublié, et on adore Leona. Donc, c'est avec empressement que nous nous sommes jetés sur cet opus. Echo : compte-rendu(-u, -u, -u) !
L'album s'ouvre sur le premier single, bien connu désormais (sauf des charts, mais ça va s'arranger), Happy. Très Tedder, qui en a fait son Nothing Compares 2 U des années 2000 (comme Halo, comme Already Gone, comme Battlefield... va falloir changer de discours Pépère), la chanson peut dérouter, et décevoir, si on la compare au tonitruant Bleeding Love. Puis le clip arrive : Leona magnifique, Leona formidable, scénario surprenant... et on en vient à se dire que, finalement, cette chanson est fort sympathique. Et puis juste après, on entend I Got You. La ballade de l'année 2009 si elle sort avant le 31 décembre, la ballade de l'année 2010, si elle sort après, ce n'est pas plus compliqué. Un titre purement et simplement somptueux, avec un passage instrumental superbe. Nous avons déjà parlé de ce titre, nous vous avons déjà dit que nous étions largement conquis : ne nous attardons pas dessus une nouvelle fois, cela pourrait durer des heures. Piste 3 et première vraie découverte donc : Can't Breathe. Très joli, très Leona, avec évidemment, une voix pure et de jolies émotions. On valide, mais ce n'est pas le titre qui va nous faire nous relever la nuit pour l'écouter (son principal tort ? Passer après I Got You, en fait). Du côté de ces ballades puissantes, on trouvera aussi, dans Echo : Brave (magnifique titre qui aurait l'étoffe d'un 4ème ou 5ème single, après deux ou trois tubes évidents), My hands (qui ne m'a pas entièrement convaincu, en ayant un peu assez de ce types de sons "boîte à rythme = claque dans les mains", mais pour lequel je concède que le refrain rattrape un peu la chose), Broken, la grosse ballade classique (trop classique, en fait, mais là encore, les refrains... déchirent), mais aussi Alive et SURTOUT Stop crying your heart out, reprise d'Oasis. La recette est claire : réitérer l'engouement que Run, sa reprise de Snow Patrol, a suscité il y a quelques mois : le titre commence de façon très douce, le rythme s'emballe doucement, ça monte, ça monte, ça monte, et puis là, on a, comme diraient nos confrères de Popjustice, le feu d'artifice sur le plateau de X Factor. C'est vraiment très beau.
Mais ne vous y trompez pas, Leona ne nous sert pas un album de ballades, et heureusement. Quelques titres se démarquent vraiment de ce à quoi l'on pourrait s'attendre : nous pensons notamment à Outta my head, une sorte de petite bombe électro-pop qui pourrait lui permettre de faire évoluer quelque peu son image. Nous pensons aussi à Love Letter qui, personnellement, m'a fait penser à une de ces chansons qu'on entend dans One Tree Hill, au moment où tout le monde est heureux mais a quand même le regard triste. C'est un peu kitsch, au niveau du refrain, tout de même. Evoquons aussi Naked, piste réussie mais qui en rappelle un grand nombre, dans le même genre (ne me demandez pas les exemples, ils ne me viennent pas en tête, là, ça suffit).
Enfin, n'oublions pas Lost then found, le duo avec OneRepublic que nous avions hâte d'entendre. Ça reste du Ryan Tedder, donc du OneRepublic, donc du Leona aussi, et il faut être client du genre pour apprécier, c'est sûr. Je suis client du genre, je suis un des adeptes de la secte du Tedderisme, j'adhère.
On garde : La plus grande partie de l'album. Un opus largement supérieur à Spirit, qui fait varier les approches musicales de la plus belle des manières. I Got You est un mythe en devenir, Happy est de plus en plus sympathique, Outta My Head petite bombe pop, Lost then found est foncièrement jolie, et Stop crying your heart aura un succès tellement évident que ça en perd tout côté drôle.
On zappe : Don't let me down. C'était déjà inutile en démo, ça l'est toujours autant.
On écoute sans déplaisir : tout le reste.

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