Synopsis :
Après avoir perdu l'enfant qu'elle attendait, la fragile Kate voit ressurgir les douloureux souvenirs d'un passé qu'elle préférerait oublier.
Hantée par des cauchemars récurrents, et décidée à retrouver une vie de couple équilibrée, elle fait le choix, avec son compagnon John, d'adopter un enfant. A l'orphelinat voisin, Kate et John se sentent étrangement attirés par une fillette, Ether.
Mais Kate ne tarde pas à découvrir la face cachée de la " douce " enfant. Autour d'elle, personne n'a rien remarqué, et nul ne semble partager ses doutes et ses inquiétudes...
Critique :
Attention : arnaque au programe! Je me sens un peu obligé de faire une contre critique suite au visionnage de ce film, dû à l'enthousiasme de Jango.
En fait je pense l'inverse de la plupart de ses arguments ^^. Sans une once d'originalité, (à part peut être au début du film) Esther établit le scénario type du film américain de base de ce genre. Passée la moitié du film, on a droit à tous les clichés énervants : personne ne voit rien venir des méfaits de la petite fille, personne ne veut croire la mère malgré des preuves évidentes de bonne foi (cliché toujours super énervant dans ce genre de film) surtout le père qui est borné et limite débile (il ne réagit à rien, ne croit jamais sa femme, a toujours l'air shooté au lexomil).
De nombreux points sont très mal exploités, comme la psy qui prend parti dans la famille et culpabilise la mère, les urgentistes qui administrent une piqûre anésthésiante sans aucun dialogue. Mais le pire est le twist complètement pourri balancé en deux coups de cuiller à pot qui nous explique les origines d'Esther, que Jango trouvait "possible", mais qui est d'un ridicule désarmant, cassant tout l'intérêt que l'on avait pû porter à l'intrigue. D'une durée de deux heures, le film n'en finit pas, multipliant les scènes de couloirs sombres où il ne se passe rien, et enchainant les fausses fins de films d'horreur des pires épisodes de Vendredi 13. Mais surtout, le film ne fait jamais peur! Le réalisateur réutilisant des vieux trucs ringards comme le coup du mec qui se trouve derrière toi au moment ou tu te relèves devant le miroir.
Bref, malgré un début intriguant Esther n'est qu'une production de plus qui n'a rien d'une claque ou d'un quelconque renouveau, et plonge dans un ennui poli jusqu'à la fin.