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The Box (2009)

Par Eric Culnaert

The box sur la-fin-du-film.comEt à la fin il meurt

Au lendemain du premier alunissage de l’Histoire, Norma (Cameron Diaz) vit heureuse avec son fils et James, son mari (James Marsden), qui rêve de devenir astronaute. Pourtant, la vie n’est pas si rose : un accident de rayons X l’a amputée de tous les orteils d’un pied, ce qui la fait souffrir, la bourse d’aide pour la scolarité de leur fils est supprimée et son cher mari se voit refuser le poste de ses rêves pour « échec aux tests psychologiques ».

C’est là-dessus qu’un colis étrange est déposé à leur porte, contenant un simple bouton-poussoir. Anderton Steward (Frank Langella), vieil homme défiguré leur rend visite le lendemain pour leur expliquer le système : ils ont 24h pour se décider, sans en parler à quiconque : ou bien ils ne font rien et rendent la boîte, ou alors ils appuient, gagnent un million de dollars en liquide… mais une personne qu’ils ne connaissent pas meurt…

Evidemment, ils tergiversent, hésitent (surtout James), mais Norma, notre Pandore moderne, appuie sur le bouton. Chose promise, l’argent leur est remis, et l’homme disparaît avec la boîte… Une mère de famille est au même instant assassinée, une balle en plein cœur. Et normalement, “that’s all, folks”.

… Mais évidemment, c’est un peu facile : les tuiles s’enchaînent, ils sont suivis, surveillés, traqués et plein de gens tout autour ont une attitude bizarre, saignent du nez et pètent les plombs… ils sont cernés par ces zombies qui sont les « employés » de Mr Steward.

Finalement, leur petit garçon est enlevé par la « firme », et un chantage odieux s’opère : il est devenu sourd ET aveugle, et cet état est irréversible. Ou bien les parents ne font rien, ou bien… ils acceptent le deal, et lui doit tuer sa femme d’une balle en plein cœur : le fiston serait guéri, et l’argent bloqué sur un compte accessible à sa majorité. Ils hésitent, tergiversent, puis constatant l’état de leur fils, enfermé dans la salle de bains, ils s’exécutent, enfin James exécute Norma… au moment précis où une autre femme, telle une nouvelle Eve, cède à la tentation vénale et presse le bouton fatidique… et ainsi de suite !!

Alors en fait, ce Mr Steward est un ancien employé de la NASA frappé par la foudre, laissé pour mort puis « ressuscité », et obéit depuis à une entité inconnue qui désire tester la race humaine, (ces “employeurs” ont clairement été pondus pour nous mystifier, on en saura jamais plus, donc passons). La seule façon de sortir de ce cercle vicieux serait que suffisamment de personnes refusent de se soumettre au « jeu » pour prouver que la race humaine est digne de vivre…

Si l’inspiration manifeste de The Box fleure bon les épisodes de la 4° Dimension et le croquis socio-familial mordant de Donnie Darko a été poursuivi… dommage qu’on y retrouve (heureusement, à doses homéopathiques - mais quand même) la mégalomanie absurde de Southland Tales… Du sublime au ridicule il n’y a qu’un pas, ce n’est pas Allociné qui me contredira.


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