Magazine Cinéma

Hood Of Horror

Publié le 10 novembre 2009 par Olivier Walmacq

hood_of_horror

genre: horreur (interdit aux - 16 ans)
année: 2006
durée: 1h35

l'histoire: Dans un quartier baigné par le hip-hop, trois histoires horrifiques nous sont contées par un être maléfique.

la critique de Eelsoliver:

Le concept de Hood of Horror, réalisé par Stacy Title, en 2006, rappelle forcément celui de Creepshow. Mais l'ambiance rap et hip-hop de Hood of horror est bien différente.
Il est vrai que ce choix de flanquer une musique rap sur un film gore ne se prête guère au genre. Tout du moins, on a pas franchement l'habitude de voir ça.
Et c'est bien dommage... car Hood of horror reste une très bonne surprise.

Dans ce film d'horreur divisé en trois parties et racontant trois histoires différentes, ce sont essentiellement des black qui sont à l'honneur. Le début du film n'est rien d'autre qu'un dessin animé, puis se transforme en véritable long-métrage par la suite.
Un concept intéressant, surtout que les histoires horrifiques nous sont narrées par Snoop Doggy Dog en personne.

Ce dernier semble beaucoup s'amuser en démon du ghetto et nous livre quelques histoires sanglantes. La première nous entraîne alors dans l'univers des taggeurs.
Une jeune femme se voit alors dotée du pouvoir de tuer tous ceux qui ne méritent pas de vivre. Un pouvoir qu'elle utilisera à tort et à travers. Elle finira évidemment par payer la facture.

La seconde partie de Hood of horror nous entraîne dans une maison habitée par quelques vieillards qui tentent désespérement de survivre. Mais l'arrivée de l'héritier de la demeure va changer les règles.
Ils se retrouvent alors au régime sec et sont sans cesse insultés par cet homme sordide et accompagné d'une blondasse stupide (pléonasme ?).
C'est probablement la partie la plus intéressante du film: c'est assez gore mais vraiment jouissif puisque les petits vieux finiront par prendre leur revanche.

Cela se terminera dans un bain de sang. Mais fallait-il le préciser ? En revanche, la dernière histoire est moins passionnante et nous présente un chanteur de rap, complètement obnibulé par le succès.
Je n'ai pas grand chose à dire dessus. Cette partie est assez dispensable et plombe un peu ce film d'horreur. Toutefois, Hood of horror s'avère un très bon cru du genre.
C'est amusant, original et assez cruel parfois. Très sympa...

Note: 14/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines