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Nationalisme et globalisation

Publié le 11 novembre 2009 par Christophefaurie

Je n’avais pas aperçu tout ce que signifiait un président fort pour l’Europe. Le président est le représentant des nations. Sa force peut signifier une Europe des nations (le modèle anglais). Europe fédérale, sinon. (Blair's unbalancing act.)

Ces derniers siècles ont vu s’affronter deux idées concurrentes de la construction des états. D’un côté l’Europe continentale a bâti des nations par une sorte de nettoyage ethnique, en éliminant par la force ou l’école les identités locales (Bretons, Basques…).

L’Angleterre et les USA furent moins brutaux, au moins en théorie, ils ont cherché à bâtir des nébuleuses de nations (comme dans le tournoi du même nom), un Commonwealth… Ce qui fédérait tout cela, c’était moins des valeurs fortes qu’un intérêt commun pour le commerce. C’était la « globalisation ».

En ce 11 novembre, la question suivante se pose à moi. Les nations et les particularismes reviennent au galop, la Chine, la Russie et quelques autres ne semblent voir qu’un nationalisme rigide comme unique solution à leurs antagonismes internes, la France veut redécouvrir son « identité nationale »... les mêmes causes ne vont-elles pas produire les mêmes effets ? L’idéal anglo-saxon n’est-il pas supérieur au nôtre ?

Certes, mais pratiquement il ne vaut pas mieux. La globalisation n’évite pas les conflits, l’attrait du commerce et de l’argent ne pacifie, probablement, que ceux qui ont été culturellement préparés à y succomber. D’ailleurs les Indiens d’Amérique l’ont trouvé mortellement peu inspirant.

Devons-nous inventer une troisième voie ? Une sorte de culture mondiale « light », comme le libéralisme économique anglo-saxon mais sans son obsession commerçante et matérialiste, qui oriente les cultures locales dans une même direction, et désamorce le nationalisme, et plus généralement la tendance à l’hostilité que ressent le groupe à l’endroit du reste du monde ?

Compléments :

  • Nationalisme contre droits de l’homme en Chine : Chine fragile.
  • D’après J.S.Mill, le modèle fédéral américain ou suisse serait plus solide que le modèle de nations anglais, parce qu’il ne reposerait pas sur les nations (états), mais directement sur l’individu. Faut-il un fédéralisme mondial ? En tout cas, s’il arrivait à fonctionner en Russie ou en Chine, il éviterait bien des tensions et la nécessité d’hommes forts et dangereux à leur tête.

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LES COMMENTAIRES (1)

Par EDPOETE
posté le 03 avril à 20:34
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HUMANITÉ : Humanité a deux sens: un sens philosophique qui consiste à centrer l'homme sur le discours comme valeur suprême de la société, en critiquant les autres courants sociaux qui empiètent sur le droit de l'humain, à la manière des grands sophistes grecs dont les pensées favorisent l'émergence de la démocratie en 507 en Grèce. Mais le mot humanitaire comporte un sens religieux qui renvoie à la charité, à l'aumône, au bon samaritain étant le partage avec les déshérités, les pauvres, les démunis, les handicapés, les malades chroniques, les vieillards, des gens inactifs pour diverses raisons naturelles ou sociales qui sont obligés de vivre sous l'assistance des gens actifs de la société manifestant leur générosité en faveur de ces pauvres. Malheureusement on voit l'humanitaire non pas sous l'angle du rapport: inactifs et actifs, déshérités et bons samaritains, on voit seulement sous l'angle du pauvre alors que c'est la générosité du riche qui va secourir le démuni. Souvent on néglige le caractère philosophique de l'humanité centré sur le droit humain pour ne voir que le don à apporter au démuni même quand on s'en fout de ses droits, sans doute pour se faire du capital social ou politique. Parfois vous qui respectez les droits du pauvre, celui-ci ne manifeste aucun respect pour vous parce que vous ne lui tendez pas la main. Par contre il prend pour dieu, celui qui lui tend la main avec un coup de pied dans le cul, qui agresse sa dignité, son honneur en tant qu'être humain ayant les mêmes droits naturels que tout autre individu y compris l'homme le plus riche de la terre. Certains font de l'humanitaire pour se tailler un Nom au sein d'une nation ou dans le monde sans se soucier véritablement du bien être et du droit des démunis qu'on prétend aider. D'autres font de l'humanitaire comme moyen de s'enrichir, de trouver quoi mettre dans ses proches grâce aux dons reçus sans travailler. D'autres encore font l'humanitaire pour se montrer dans l'apparence leur humilité en affichant des attitudes obséquieuses pour tromper le regard des autres. En tout cas quels que soient les défauts que comportent l'humanitaire il reste un fait, à savoir qu'il existe des inactifs involontaires qui dépendent de la générosité et de l'aide de la société pour survivre. On ne peut pas nier ce fait.

Que l'aide humanitaire s'accompagne de l'humiliation à l'endroit d'une nation, qu'elle accule des gens à la paresse, qu'elle conduit un pays à la faille financière ou ruine le marché national d'un pays, révolte les nationalistes, Il faut comprendre une chose: accepter l'aide humanitaire avec les précautions qu'il faut prendre, tout en ayant des alternatives ou des initiatives conséquentes pour surmonter les problèmes sociaux auxquels on fait face. Nous sommes dans un système d'États concurrentiels où le plus puissant nuit aux intérêts des plus petits réellement. La réaction violente et aveugle ne conduira nulle part. Mais il faut réagir intelligemment. Il faut admettre que pour jouer le jeu politique il faut accepter que l'autre ait droit de déplacer ses pions, pas vous seulement. Sinon ce n’est pas un jeu. Il faut constamment surveiller la tricherie du joueur opposant. Alors là on réagit. Mais si vous refusez tout, vous êtes du même coup en dehors du jeu politique. Est-ce que la tendance hostile à toute présence étrangère est réaliste, lorsqu’elle pose a priori que toute présence impérialiste est néfaste parce qu'elle va finir par nous contrôler nécessairement. C'est la visée même de l'impérialiste. Mais ce qu'il faut savoir dans tout rapport de forces, la marche de manœuvre d'un adversaire s'il est intelligent, s’il sait tirer avantage de sa propre force, s’il sait la disposer à son propre profit, Il peut renverser ou repousser les attaques impérialistes. Est-ce possible réellement? Évidemment oui. Arrachés brutalement de la terre d'Afrique, implantés cruellement dans les plantations de l'Amérique où le père est en Amérique du Nord, la mère en Amérique du sud, le fils dans l’Amérique centrale, la fille dans les Antilles, au seul statut de bien meuble reconnu par le code noir qui enlève tout droit humain et naturel des esclaves contrôlant leur plaisir, leur famille, leur activité machiavéliquement partout avec la présence d'un commandeur, les esclaves réduits à rien ne pouvaient pas compter un jour à sortir de l'enfer du système esclavagiste. Pourtant c'est le contraire qui arrive. Il leur était formellement interdit de s'attrouper sous peine de mort, les esclaves trouvent un moyen de s'attrouper, se regrouper, opèrent une révolte qui débouche sur une révolution qui assiste à la naissance d'une nouvelle nation, L'Indépendance d'Haïti le premier janvier 1804, avec le plus grand honneur dans l'humanité, le titre de la première république noire du monde.

Si des esclaves réduits à de simples choses ou à rien, parvenaient à renverser leurs maîtres pour devenir libres jusqu'à fonder un pouvoir noir au sein d'une Amérique blanche, nous pouvons bel et bien vaincre l'impérialisme occidental tout en étant présent chez nous. Le colonialisme n'est pas plus faillible que l'impérialisme jugé invincible. L'invincible Armada des espagnols contre l'Angleterre a été complètement détruite par les anglais prenant l’avance pour devenir la maitresse des mers. L'impérialisme n'est pas invincible, s'il existe d'habiles stratèges, développant des stratégies efficaces pour contrer les menaces impérialistes qui bloquent le chemin de l'avenir d'un peuple. Se lamenter pour se faire passer pour nationalistes lançant ses crachats d'invectives sur les étrangers ne veut rien dire. Pour combattre l'impérialisme, il faut jouer avec l'impérialiste, connaitre ses stratégies, pour créer des contre stratégies à pouvoir résister. Gémir, pleurer, prier, est également lâche, fais énergiquement ta longue et lourde tâche dans la voie où le sort a voulu t'appeler, puis après comme moi souffre et meurs sans parler. Liberté ou la mort, cela prend un rêve, une volonté ferme, une détermination inébranlable, la ténacité, et de l'action pour atteindre le rêve et s'affranchir. Il ne cadre pas des lâches débiles dit nationalistes qui vocifèrent seulement leurs invectives contre les étrangers. Trop souvent nous sommes la source de nos propres problèmes. Si Nous nous respectons pas, comment et pourquoi un autre peuple doit nous respecter?

NI RIRE NI PLEURER, MAIS COMPRENDRE

HAITI, MAISON COULÉE Un jour tous ensemble animés d’une même volonté Nous avons décidé de construire la maison appelée HAÏTI Et cela remonte à 1804 au prix de grand sacrifice de la vie Dans un cri de la liberté ou la mort selon un advienne que pourra

La Maison D’HAÏTI en tôle est construite et nous en étions fiers et réjouis Malheureusement depuis le 17 octobre 1806 peu après l’indépendance Le culte de l’égo dans la quête de l’Avoir pour la consécration de la jouissance Détourne notre attention des soins nécessaires à la maison pour la protéger

Non seulement le temps a fait sa part dans le processus de l’usure, du vieillissement Mais encore notre insouciante démission ajoute à l’intempérie pour causer le malheur Nous sommes rendus à une maison usée, vétuste, abîmée aux tôles coulés Une maison non résistante à la pluie, au vent comme au soleil

Comme toutes les pièces sont balayées par la pluie et le soleil À l’intérieur une éternelle lutte entre tous les résidants s’engagent Une lutte pour le sec et l’ombre, une guerre de l’espace Oui! L’éternelle guerre pour la place à l’ombre et au sec de trous contre tous

Hélas! La place heureuse a le destin de la chaise musicale Aujourd’hui Jean est à l’ombre au sec dans la maison Demain il est bousculé par Joseph qui s’empare de sa place La bousculade devient la seule loi qui régit la vie à l’intérieur de la maison

Mais quant on réfléchit sur les vraies causes de la bousculade interminable On finit par voir que c’est une chose provoquée, non nécessaire voir stérile Si nous avions choisi de construire la Maison HAÏTI, le premier janvier 1804 Par la force de notre propre volonté en couvrant le toit garni de tôles

Au lieu de renverser tout à l’intérieur, tables, chaises et lits Dans une lutte féroce au quotidien pour la place à l’ombre au sec Pourquoi ne pas acheter des tôles pour recouvrir la maison Afin qu’il y ait assez de places disponibles à tous pour vivre en paix

Non on ne veut point plus travailler à la recouverture de la Perle On préfère sombrer dans l’envie obsessionnelle de la convoitise de place Qui nous transforme en un éternel prédateur, obèse d’avarice, fou de force Qui transforme du même coup la Perle des Antilles en Péronnelle des Antilles 27 mars 2010

QUE SUIS-JE Je suis la rotation onctueuse ondulante de la lune Qui serpente en permanence dans l’orbite de la terre Dans le mouvement prévisible de sa position et de sa direction Sans cesse rechargée par l’énergie et la splendeur du soleil

Je suis l’agitation tapageuse, tumultueuse de l’Hypérion Qui tremble orageusement dans l’orbite de Saturne aux deux pôles Dans le mouvement éternellement imprévisible de sa direction Mais sans cesse rechargée par l’énergie et la splendeur du soleil

Je suis les eaux stagnantes, dormantes de la rivière, du lac, de l’étang Je suis la vague ondulante de la mer tranquille, de l’océan pacifique Je suis l’ondulation des vagues onctueuses qui serpentent Je suis l’onde harmonieuse de la rivière, du lac, de la mer

Je suis la vague importunée des flots tapageurs de l’océan, de la mer À l’occasion sous le vent, la tempête, l’ouragan, le clapotis Je suis la furie orageuse des flots de la mer, de l’océan qui s’agite L’onde tapageuse, l’avalanche tumultueuse de la rivière en crue

En effet, je suis tiré du monde de la fluidité émotionnelle Du monde pacifique de l’amour, de l’affectivité, de la fraternité Et du monde de la défense des émotions négatives au droit à la résistance Je suis tiré du monde fluide à double visage de la paix et de la violence

Paix en permanence qui assure la pérennité de l’espèce humaine, de l’humanité Violence à l’occasion qui assure la défense de l’être en cas de danger d’agression La paix de la cellule avec les vitamines pour la conservation de la vie La guerre de l’armée des globules blancs avec les toxines et les microbes

La paix avec le voisin qui nous inspire l’amitié grâce à son affectivité La guerre de légitime de défense avec l’agresseur mettant notre vie en danger La guerre de légitime défense avec le coupable qui nous menace de ses agressions Où le devoir à l’affectivité et le droit à la résistance constituent une loi sacrée

Je suis l’armée qui assure la défense, la protection, la sécurité de la nation Je suis l’armée qui violente son ennemi en cas de guerre à l’occasion Je suis à la fois la paix et la guerre, l’ordre et le chaos, l’harmonie et le trouble Je suis à la fois les émotions positives et négatives, la solidarité et la défense

Je ne suis pas l’agresseur, offenseur, coupable de provocation Je suis le défenseur, protecteur au droit naturel à la résistance Le droit à la résistance défensive octroyé par la nature et le divin Le malheur est de n’avoir pas su reconnaître que ce sont des venins

Le danger est d’être un bonasse, un zombie qui n’a pas su Reconnaître ces poisons, ces venins qui nous habitent Dont le rôle est d’assurer notre défense selon le droit à la résistance Une arme à être utilisée à l’occasion de danger et non en permanence

Puisque c’est l’amour, l’amitié qu’on doit vivre en permanence Ce monde fluide de l’affectivité, de la grégarité, de la fraternité Ce qui constitue le fondement de la construction de la société Ce monde tranquille promettant de nous conduire au bonheur

À regret d’avancer que nous incarnons à la fois Et la paix et la guerre, et la solidarité et la résistance On a beau vouloir se positionner à un monde univoque Mais la réalité nous rappelle que la paix et la guerre coexistent

Je suis le fruit de la fluidité des émotions négatives et positives De la paix et de la guerre, respectivement en permanence et à l’occasion Je suis tiré du monde du droit à la survie, du monde de l’existence De l’Avoir, de la subsistance, de la matière, où l’existence est support à l’essence

Enfin je suis l’atome, la cellule, la matière, le sol, la terre Je suis ce monde physique charnel, tangible, solide Je suis le monde de la fluidité de l’émotion et de la solidité de la matière Je suis ce double monde, je suis formé de l’essence et de l’existence

Je suis le monde fluide de l’essence, de l’être tiré de l’amour L’être que Dieu anime de son souffle de vie et de sa lumière La lumière de l’esprit divin absolu dont nous sommes l’image Ce Dieu ordonne de se défendre pour conserver sa création

Je suis le monde de l’existence, de la subsistance, de l’Avoir Je suis ce monde de consommation, de la lutte pour la survie Ce monde de destruction de la matière, de la plante et de l’animal Ce monde pluriel non universel à la fois destructeur et constructeur

Hélas! Je suis à la fois en permanence et à l’occasion L’ordre harmonieux et le chaos tapageur du cosmos Je suis l’Amour, l’affectivité, la sociabilité, la fraternité Je suis la guerre, le droit à la défense en cas de danger

Rien qui est humain n’est m’est étranger ni étrange Passant de l’ordre au chaos, de l’amour à la guerre De mon droit à la vie à mon droit à la résistance Je suis l’ordre et le chaos animé de la conscience de l’esprit

Je suis la mort qui arrive un seul jour et pour toujours Je suis la vie dont le cycle ne dure qu’environ un siècle Je suis l’amour, la pérennité et la conservation de l’humanité Je suis la mort de CHACUN pour sauver la vie de TOUS

Je suis la réponse de la question que suis-je L’éternelle interrogation sur l’origine de la vie, de l’homme À savoir d’où nous venons, où nous sommes, vers où nous allons La réponse à la question éternelle du devenir ou de la destinée humaine

Edner SaintAmour

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