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Critique : Les Herbes folles (par Jango)

Par Jango
StudioCanal

Synopsis :

Marguerite n'avait pas prévu qu'on lui volerait son sac à la sortie du magasin. Encore moins que le voleur jetterait le contenu dans un parking. Quant à Georges, s'il avait pu se douter, il ne se serait pas baissé pour le ramasser.
André Dussollier et Mathieu Amalric. StudioCanalAnne Consigny. StudioCanalAndré Dussollier et Sabine Azéma. StudioCanal
Critique :
Ainsi donc j’ai vu les Herbes Folles. Invité à l’avant-première qui se tenait à la Cinématique lundi 2 novembre, c’est en présence de l’équipe du film (les acteurs mais également l’équipe technique) et surtout d’Alain Resnais que la séance s’est tenue. Après une introduction hommage de Serge Toubiana, le réalisateur français, considéré comme l’un des plus grands au monde est entré dans la salle, sous une ovation du public. Je n’avais malheureusement mon appareil photo donc  les photos sont celles proposées par la Cinémathèque.
Avant que l’on me traite d’inculte, je tiens à préciser que je n’avais vu aucun Resnais avant celui-ci. C’est donc en néophyte du réalisateur que j’ai découvert ce qui est apparemment un espèce d’OVNI dans sa filmographie, une comédie fraîche et très libre différentes de ses œuvres habituelles.
Bon…que dire…
A vrai dire je ne sais pas trop. Il est évidemment que le film au final n’est pas du tout ma tasse de thé et que je ne suis certainement pas le mieux placé pour en parler. Il faut donc prendre mon avis avec beaucoup de recul.
Tout démarre par un banal vol de sac à main, celui de Mme Muir. M. Palet retrouvera un peu plus tard le portefeuille et l’apportera à la police pour qu’il lui soit rendu. Pour une raison que l’on n’explique pas, à partir de la photo d’identité de la dite Mme Muir, George Palet va en devenir amoureux, la réciproque n’étant évidemment pas vraie.
André Dussollier. StudioCanalMichel Vuillermoz. StudioCanal
On va donc contempler le mal qui ronge cet homme de connaitre cette femme qu’il n’a jamais vu et pourtant vis-à-vis de laquelle il éprouve beaucoup de sentiments. Vu de l’autre partie, ces tentatives de prendre contact avec elles sont rapidement ressenties comme du harcèlement…
Sabine Azema et André Dussolier campent donc respectivement ses deux rôles avec un certains talent il faut bien le reconnaitre.
Animé par la voix intérieure du personnage de George Palet dont on peut suivre les sentiments, pulsions et idées saugrenue, le film montre un personnage cherchant à son insu à sortir du quotidien pavillonnaire via une histoire secrète, passionnée avec cette dentiste qui n’a pour seule envie de retrouver son portefeuille. Un quiproquo va naître de cette interprétation purement de l’ordre du fantasme qui va notamment permettre quelques dialogues au téléphone assez savoureux.
Il ne fait aucun doute que Resnais maîtrise les codes du cinéma et en joue pour réaliser un film à fois très classique et très libre. Ceci étant, l’histoire n’est clairement pas accessible au grand public qui pourra trouver rapidement le film hermétique. Pour ma part, je suis un peu dans ce cas de figure et mon opinion se base surtout sur le talent du réalisateur de 87 ans à maîtriser son art. Pour le reste, je suis resté perplexe et je dois avouer avoir trouvé le temps long.
2 étoiles sans conviction.
Les photos ci-après sont la propriété de la Cinémathèque. Vous pouvez également lire le compte-rendu de la soirée avant-première sur le site officiel.
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