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Orages d'acier (Ernst Jünger)

Par Alexandra
52 Orages d'acier Ernst Junger

Résumé et structure du roman

Dans une série de courts chapitres, portant chacun le nom d'un combat, 'Orages d'acier' raconte les campagnes d'un soldat durant quatre ans. L'auteur raconte les occupations quotidiennes du combattant : la garde, le repos dans l'abri, l'attente, la fatigue... L'un des grands récits inspirés par la guerre 1914-18. A la fois roman d'apprentissage et réflexion profonde sur le destin de l'homme face à la mort collective.

 

Histoire du texte

Jünger s'est basé pour écrire ce récit d'un jeune lieutenant de l'armée allemande, engagé volontaire lors de la Première Guerre mondiale, sur les seize carnets qu'il a tenus durant toute la période de la guerre. L'écrit sous sa forme actuelle est le résultat d'un travail de composition et de réécriture des années d'après-guerre et même au-delà. Les éditions allemandes successives au cours des années vingt et trente présentent des différences textuelles importantes et l'édition définitive, la septième, date de 1978. Le livre a été publié pour la première fois en 1920 à compte d'auteur à 2 000 exemplaires. Jünger voulait à l'origine intituler son livre Le Rouge et le Gris en référence à Stendhal et a finalement opté pour une image empruntée aux sagas islandaises dans un poème scaldique.

Le livre a fait l'objet de nombreuses traductions dans neuf langues différentes

 

Description

Le témoignage porté par le livre est celui d'un héros militaire. Jünger a été blessé quatorze fois et a souvent combattu en première ligne dans les troupes de choc à la fin de la guerre. Avec le grade de lieutenant, il est resté, avec le capitaine Erwin Rommel, le plus jeune soldat à avoir été décoré de l'ordre Pour le Mérite, distinction la plus prestigieuse de l'armée allemande.

Contrairement aux autres témoignages littéraires publiés sur la guerre des tranchées, ici, la peur ou le sentiment d'horreur face au déchaînement de la violence ne sont que brièvement perceptibles.

Quand il s'agit de décrire les blessures ou les cadavres, la description demeure « clinique » et détachée. La langue de l'auteur prend en revanche plus d'élan lorsqu'il s'agit de décrire l'émotion du combat, l'ardeur qui s'empare de lui au moment de l'assaut, la satisfaction d'avoir abattu un adversaire – sans jamais éprouver de haine à son égard. André Gide a écrit dans son "Journal" : « Le livre d'Ernst Jünger sur la guerre de 14, Orages d'acier, est incontestablement le plus beau livre de guerre que j'ai lu, d'une bonne foi, d'une honnêteté, d'une véracité parfaites".

 

Orages d'acier par rapport à ses contemporains

Pourquoi faire la guerre ?

Orages d'acier VS A l'Ouest rien de nouveau

 

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