Avec internet, beaucoup de jeunes écrivains ont décidé de ne pas s'encombrer de la recherche d'une maison d'édition et de publier directement leurs textes sur des sites comme Lulu.com. Pourtant, les jeunes auteurs qui ambitionnent d'être édités par une maison d'édition traditionnelle sont encore très nombreux.
Tous ne sont pas encore familiers avec les rouages du monde de l'édition et peuvent se sentir un peu lors de la présentation de leur premier texte. C'est pourquoi, on commence à voir fleurir en France des coachs littéraires.
Ces coachs peuvent intervenir à plusieurs niveaux de l'avis objectif sur un texte, à la recherche d'une maison d'édition en passant par l'aide à la réécriture, un peu comme des agents pourraient faire... La nièce de Joseph Joffo, Katia Joffo, est l'une des premières à avoir lancé ce secteur d'activité en France. Le slogan de sa boîte est accrocheur : « Vous écrivez, nous vous accompagnons jusqu'à la publication de votre manuscrit, nous vous trouvons le bon éditeur ».
La recherche d'éditeur n'est pas systématique
Il ne faut pourtant pas s'y tromper Katia Joffo est très sélective. Elle explique au journal Le Monde : « On est très élitistes. On fonctionne comme les boîtes à bac qui ne gardent que les meilleurs. Du coup, nous visons 100 % de réussite ! Cela peut paraître prétentieux, mais nous tenons à rester professionnels, nous ne présentons que les textes qui ont leur chance. Si ça vaut le coup, on se lance dans la recherche de l'éditeur. Cela peut prendre trois mois ou trois ans ».
Tous les coachs littéraires ne fonctionnent pas comme Katia Joffo, certains acceptent tous les manuscrits mais pour la plupart ils ne les présentent aux éditeurs que s'ils pensent que les textes ont une chance.
Si tous les auteurs ne veulent pas forcément être édités (certains ne cherchent qu'un avis objectif sur leur texte), il semblerait que le coaching littéraire soit un service de plus en plus apprécié.