genre: film pour enfants
année: 1987
durée: 1h30
l'histoire: A la suite d'une tempête en pleine mer, Benji a disparu. Seul Frank, son maître croit encore à un miracle. Benji a en effet survécu et se retrouve sur une plage apparemment déserte.
la critique de Eelsoliver:
Souvent, le gros problème des films qui mettent en scène des animaux, tout particulièrement des chiens mignons, est de verser dans le drame gnan-gnan, et de s'adresser uniquement aux très jeunes gosses. Pourquoi serait-il impossible de viser le public adulte ?
Benji la Malice, réalisé par Joe Camp en 1987, délivre la meilleure des réponses.
Certes, ce petit film d'aventures s'adresse avant tout aux enfants. Mais Benji la malice est aussi une oeuvre poétique et pleine de charme sur la nature sauvage.
Suite à une tempête en pleine mer, un petit chien, Benji, échoue sur une plage et se retrouve ensuite en pleine forêt. Dans un premier temps, la nature se montre hostile.
Benji découvre des chasseurs: le plus dangereux dans la forêt, ce ne sont pas les animaux féroces, mais bel et bien l'homme armé de son fusil.
Une leçon qui paraît évidente mais qu'il convient de rappeler. C'est ce que fait Joe Camp. Mais le réalisateur se concentre davantage sur les aventures du chiot de service.
Le clébard tente alors de sauver quelques lionceaux égarés: il doit alors les ramener à leur mère dans la forêt. Mais les bois sont infestés de dangers.
En dehors des hommes, Benji devra également affronter un aigle, un ours et un loup. Face à ce dernier, Benji aura bien des difficultés à s'en sortir.
Il n'est évidemment pas de taille, mais la ruse lui permettra de se débarrasser de l'animal affamé. Comme quoi, on peut réaliser des films pour enfants intelligents, contrairement à une certaine tendance qui consiste à caractériser ce genre de programme comme étant dénué de profondeur.
Note: 14/20