Genre : Drame
Année : 2008. Réalisé par Jonathan Demme
L’histoire : Rachel quitte provisoirement son centre de désintoxication pour assister au mariage de sa sœur aînée.
A propos du film :
Rachel Getting Married est le premier film écrit par la scénariste Jenny Lumet. Elle n'est toutefois pas étrangère au monde du cinéma puisqu'elle est la fille du célèbre réalisateur Sidney Lumet.
Critique de Ber :
Je ne sais pas trop ce qui m’a attiré vers ce drame. C’est peut être de contre emploi de Anne Hathaway que l’on a pu voir dans pas mal de « nunucheries » ces temps-ci.
Il faut bien avouer que la donzelle s’en sort avec les honneurs dans ce rôle pas évident de la jeune paumée, sorte d’élément pathogène d’une famille qui a du mal à dépasser le deuil du petit dernier. Cela donnera lieu à de mémorables joutes verbales entre cette jeunette marginale, la mère démissionnaire, la soeur qui cheche à tous prix à vivre une cérémonie sans écume et un père à la psyché à fleur de peau.
La force de ce film est de trouver toujours l’équilibre entre la célébration d’un mariage très coloré et les instants de ces crises familiales qui resurgiront à plusieurs moments plus ou moins inattendus. Comme par exemple dans cette superbe scène de remplissage chronométré de lave vaisselle qui va se terminer dans un embarras presque insoutenable.
Une part grande est laissée à la musique, superbe vecteur d’émotion. Cela ira de la marche nuptiale en version guitare électrique (culte !), de chants reggae assez inspirés jusqu’à l’apparition assez surréaliste de danseuses brésilienne sur un air de samba.
Même si la dose est un peu proche de l’OD sur la dernière demi-heure, tous ces moments ambiancés contrebalanceront providentiellement les quelques scènes de tension familiale qui sont criantes d’authenticité. Les larmes braveront même souvent la barrière des paupières...
On ne tout de même pas parler de chef d’œuvre original car d’autre ont déjà testé ce cocktail détonnant (je pense surtout au scandinave « Festen ») mais d’un film de grande qualité qui fera passer au spectateur un très bon moment avec une palette de sentiments tout à fait intéressantes.
NOTE : 15,5 /20
Ber