genre: épouvante
année: 1931
durée: 1h10
l'histoire: Le savant Henry Frankenstein parvient, à partir de restes humains assemblés, à donner vie à une créature.
la critique de Eelsoliver:
Immense version que ce Frankenstein datant de 1931 et réalisé par James Whale, qui signe ici un chef d'oeuvre absolu et un film d'épouvante à la fois glauque et sublime.
Fidèle au roman, on regretterait presque la trop courte durée de ce long métrage sur la sottise et l'intolérance des hommes.
Comme je le soulignais dans le précédent paragraphe, l'atmosphère de ce Frankenstein est lourde et austère. Une impression d'autant plus renforcée par l'esthétisme du film en noir et blanc.
Le film commence par nous présenter Frankenstein, qui je le rappelle, n'est pas le nom de la créature (qui par ailleurs n'a pas de nom) mais le nom du savant qui cherche à jouer à dieu et aux apprentis sorciers.
Il en vient alors à déterrer plusieurs cadavres et à récupérer leurs membres pour construire un monstre: le but est de créer la vie. Mais il demande également à son assistant de trouver un cerveau malade.
Malheureusement, ce dernier se trompera et prendra par erreur un cerveau sain. Une faute qui ne sera pas sans conséquence par la suite.
Une fois en vie, la créature sans nom est évidemment effrayante tant par son aspect que par sa démarche de mort-vivant. Une petite fille sera alors assassinée, et le monstre en question sera accusé du meurtre. S'engage alors une course-poursuite contre la créature, bien plus humaine finalement que tous ses assaillants rattrapés par la cruauté et la vengeance aveugle.
Boris Karloff donne une vraie dimension dramatique voire presque Christique au monstre, qui est paradoxalement le seul personnage à sauver de cette histoire sordide.
Un classique du cinéma d'épouvante. La référence absolue.