Parce qu'il est flic depuis trop longtemps, Méndez se garde bien de confondre vérité et justice; parce qu'il est barcelonais depuis toujours, il est plus sensible aux subtilités des ruptures de ton qu'aux fausses lumières des évidences.
Entre le cadavre d'un homosexuel découvert en compagnie d'une chaise roulante, dans une impasse, et les magouilles d'un promoteur cherchant à s'approprier les restes d'une vieille demeure, en passant par la douleur digne d'un amour impossible, Méndez va découvrir qu'on peut mourir d'avoir trop voulu rêver et que le meurtre peut être le dernier refuge de la tendresse.
Éditions GALLIMARD
Styliste virtuose et baroque, dialoguiste irrésistiblement cocasse, Gonzalez Ledesma a, plus que quiconque, l'art de figer le sourire dans l'étau du désespoir.