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Le corps de mon ennemi (1976)

Par Littlebigxav

Film de Henri Verneuil18456180_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20051025_055140.jpg

FRANCE, Genre: Policier

Avec: Jean-Paul Belmondo, Bernard Blier, Marie-France Pisier, Nicole Garcia, François Perrot, Claude Brosset, Michel Beaune, Jean Turlier...

Musique: Francis Lai

SYNOPSIS: Nord de la France dans les années 1970, François Leclerc sort de prison il y a purgé une peine de 7 ans. Il revient sur les lieux pour mener une enquète qui lui permettra de savoir qui a vraiment tué un footballeur renommé et une hôtesse de son club. Il se souvient de son ascension sociale et la haute société qu'il a fréquentée et en particulier la fille du magnat du textile Jean Baptiste Beaumont-Liégard . Mais aussi ses difficultés rencontrées parceque son père briguait le poste de premier magistrat de la ville, contre les notables de la ville. Il se souvient que c'est peu de temps après avoir découvert un trafic de drogue au sein de son établissement mis en place par Di Massa son associé, que le double meurtre a eu lieu...

CRITIQUE: Henri Verneuil base son film sur plusieurs flashbacks sans pour cela perdre le spectateur. Ce qui démontre la maîtrise technique de Henri Verneuil et Pierre Gillette son monteur. Henri Verneuil  sort de l'aventure "Peur sur la ville" film d'action avec Jean-Paul Belmondo aux cascades multiples et s'assagit volontairement avec cette étude de moeurs basée sur le roman de Félicien Marceau et écrit collégialement avec l'auteur et Michel Audiard. Film qui sent bon ses années Giscard et qui est dans la droite ligne de "Adieu poulet" de Pierre Granier-Deferre qui dénoncent les agissements politico-mafieux de potentats locaux. Jean-Paul Belmondo en homme à la fois obstiné et désabusé est remarquable. L'intrigue est bien ficelée, la réalisation carrée. Francis Lai compose une musiquette sans grand intêret dommage pour ce côté artistique du film. Du bon travail dans l'ensemble. Et du plaisir pour le spectateur.

La scène d'anthologie: La partie de Monoply imposée par François Leclerc à la famille Beaumont-Liégard: un vrai jeu de massacre contre cette famille bourgeoise et toute puissante.

NOTE: 14/20

L'anecdote: Le trou immense dù à des travaux publics, vu dans le film, s'appelait en son temps "le trou Mauroy" du nom du maire de l'époque Pierre Mauroy qui rénovait le centre ville. 

Films de Henri Verneuil déja commentés:

  • "100 000 dollars au soleil"
  • "Un singe en hiver"
  • "Mélodie en sous-sol"
  • "Le Président"
  • "Peur sur la ville"
  • "Le clan des siciliens"

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