Le death-hardcore, en un sens, remonte aux origines de
l'être humain. Le coup de massue que Néandertal foutait dans la gueule
du mammouth laineux, c'est déjà du death-hardcore. Et le coup de massue
par lequel Sapiens fracassait le crâne de Néandertal, c'était
aussi du death-hardcore. Le style, pendant des siècles, évolua peu : on
s'empalait, on se trucidait, on se rôtissait, on violait le bétail, on
pillait les enfants et on faisait coudre des ballons de football aux
femmes dans des ateliers clandestins. A l'occasion ont chatouillait
l'infidèle sous les pieds.La technologie apportait de ci de là une
révolution, mais de forme essentiellement : la poudre, le canon, la
mitrailleuse, la bombe H…
Oui, le death-hardcore était bien vivant mais
il lui manquait un supplément d'âme. Alors Hatebreed a fait saigner mes oreilles avec The Rise of Brutality.
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