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Du Silence Et Des Ombres

Publié le 27 novembre 2009 par Olivier Walmacq

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Genre : Drame

Année : 1962

Durée : 105min

L'histoire : Dans les années 30. Atticus Finch est avocat. Il est chargé de défendre Tom Robinson, un Noir accusé à tort de viol sur une femme blanche. Pour Atticus, Robinson est victime de sa couleur de peau et de préjugés raciaux. De leur coté, les enfants d'Atticus font tout pour surmonter leur peur de leur voisin, "Boo" Radley, un homme sur lequel planent des rumeurs étranges...

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La critique de ClashDoherty :

Voici un des 100 plus grands films américains de tous les temps. Réalisé par Robert Mulligan en 1962, adaptation du roman du même nom (titre original) de Harper Lee, Du Silence Et Des Ombres (To Kill A Mockingbird) est un sommet dans le film dramatique, porté par des acteurs prestigieux (Gregory Peck, Robert Duvall, Brock Peters).
Le film se passe dans les années 30, dans le sud des Etats-Unis. Atticus Finch (Gregory Peck, dans son plus grand rôle, probablement) est un avocat, qui élève seul ses enfants Jean Louise « Scout » (Mary Badham) et Jeremy « Jem » (Phillip Alford). Les deux enfants passent leur temps à jouer, à découvrir le monde, tels Tom Sawyer et Huckleberry Finn.

Dire que ce film est culte est un pléonasme. On ne compte plus les multiples références à ce film : deux groupes de rock s’appellent Atticus, pour l’un, et Boo Radleys pour l’autre.
Demi Moore et Bruce Willis on eu une fille ensemble, et ils l’ont appelée Scout, rapport au surnom de la fille dans le film. Jake Gyllenhall a avoué avoir appelé ses chiens Atticus et Boo Radley.

Cameron Crowe avoue que c’est son film préféré, et il y fait référence souvent dans ses propres films. Dans la liste des 100 plus grands héros de films, Atticus Finch arrive en pole position, selon American Film Institute. On pourrait continuer ainsi encore longtemps (merci Wikipédia).

Magistral, To Kill A Mockingbird est un film puissant, émouvant, renversant, qui aborde aussi bien l’enfance, la crainte de l’étranger, le droit à la différence, les conditions épouvantables des Noirs durant la Ségrégation (et surtout dans le Sud des USA) et l’injustice.
Ainsi que le système judiciaire américain, et la profession d’avocat. Ainsi que le rôle tellement important de pater familias, du père de famille, qui, de plus, élève seul ses enfants. Beau à pleurer, ce film. A voir à tout prix, faute de quoi, on ne peut pas se considérer comme cinéphile.

Note : 20/20

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