Magazine Culture

Tell me you love me

Publié le 25 novembre 2009 par Camillefantasme
Tell me you love meTell me you love me
2007
10 épisodes
Série (stupidement) arrêtée en 2008.
Torride coup de Tell me you love me

"Tell me you love me"
est la série TV qui a choqué l'Amérique à sa première diffusion en 2007.

Tell me you love me


Pourquoi
Parce qu'il y est question de sexe, sous toutes les formes et dans toutes les positions... 
Parce que les scènes d'intimités sexuelles ne semblent pas feintes (ce qui est certes perturbant). 
Parce que la série a bien failli être labélisée porno.. 
Voilà qui en dit long mais n'explique pas son arrêt brutal alors qu'une saison 2 avait été signée. 
Heureusement, cette première saison se termine sans qu'une suite ne soit nécessaire ! (mais elle aurait été la bienvenue...)

Tell me you love me


Trois couples à problèmes vont dévoiler leur intimité (au sens propre du terme) face caméra. 
Le seul point commun de leurs trois histoires étant des visites chez la même thérapeute qui livrera, elle-aussi, beaucoup de sa vie privée. 
Les scènes intimes et les séances de thérapie y sont filmées en caméra rapprochée ce qui donne l'étrange impression d'être présent dans la pièce, au coeur du sujet, créant gêne et empathie ainsi qu'une sensation à la limite du voyeurisme.

Tell me you love me


Je sais maintenant que j'ai une sérieuse préférence pour les séries produites par HBO (Sex and the City, True Blood, Entourage,...), elles sont souvent innovantes, franches et profondément différentes.
Celle-ci l'est forcément plus que les autres puisqu'on y aborde un sujet qui n'est jamais traité ailleurs.  Les problèmes relationnels et sexuels qui mènent à la consultation chez un psy. 
Après l'arrêt de la série, HBO a continué sur ce sujet avec In Treatment, à la seule différence que le quotidien des patients n'est plus montré.

Tell me you love me


C'est à mon avis, la meilleure série dramatique de ces dernières années !
Ceux qui n'y ont vu que des scènes crues (simplement réalistes, selon moi, puisque dans la vie, personne ne songe à cacher son corps pendant l'acte sexuel) ont, malheureusement, zappé tout le côté douloureux de l'amour qui s'en va ou qui menace de le faire et qui pousse à envisager toutes les solutions pour tenter de sauver ce qui peut encore l'être.

Tell me you love me


Les tourments et les douleurs de ces trois couples sont parfois difficiles à regarder, les silences lourds de sens chez la psy donnent l'envie de fuir comme si on y était, les conseils apportés par cette dernière sont applicables à toutes les situations bancales de l'amour qui s'est usé par le temps ou le manque de temps et par l'envie ou le manque d'envie.
Les trois couples sont de différentes tranches d'âge ainsi que le couple formé par la psy et son mari (dans la soixantaine) ce qui permet à chaque spectateur de retrouver une trace, un vécu...

Tell me you love me


C'est parfois très drôle, souvent émouvant, insupportablement réaliste et définitivement très hot
Je n'y ai trouvé, contrairement à certains, rien de vulgaire ni de choquant mais c'est sûr qu'après, n'importe quelle scène rapprochée dans toute autre série ressemblera à "Bambi rendant une visite de courtoisie à Blanche-Neige"...

On s'attache vite aux personnages qui ont chacun une petite fêlure bien particulière qui vient nous rappeler les nôtres...

"Tell me you love me", comme le dit si justement le titre, parle avant tout d'amour, de tous les amours... et d'une manière très touchante !

Tell me you love me


De plus (quelle belle surprise), Ian Somerhalder (The Vampire Diaries) y tient un rôle et résume à lui seul dans cette scène, le titre de cette série (quand c'est prononcé avec ce regard-là...soupir...à 1min05) ainsi que tous nos grands moments de solitude...
Enjoy !
Tell me you love me

Ma note : 9,5/10

Partager cet article :
Twitter
del.icio.us
Facebook
Digg
Technorati
Yahoo!
Stumbleupon
Google
Blogmarks
Ask
Slashdot



Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Camillefantasme 64 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog

Magazine