Adieu Gary

«  Adieu Gary » de Nassim Amaouche. ( Studio Canal )

Sortie le 1 er décembre

Tout ça pour ça ! Une belle affiche, menée par Bacri qui retient sa monture, une histoire avec plusieurs destins croisés ou parallèles, et un réalisateur Nassim Amaouche qui aime promener sa caméra dans les recoins de l’humanité.
Et puis c’est tout, ou presque .

On attend autre chose de cet ouvrier qui malgré la fermeture de son usine, décide de terminer le travail engagé. Il va et vient, revient et puis s’en va.Là où l’attend une femme délaissée ; son fils, muré dans un lointain silence, ne vit plus que pour le retour du père. Aller-retour là encore, de la cuisine à la rue, regard perdu dans le vague à l’âme, et les petits trafics du copain handicapé.
On attend autre chose de ce jeune homme qui sort de prison, trouve un job dans un supermarché. Exploité peut-être, humilié certainement quand il doit s’affubler d’un couvre-chef ridicule afin de promouvoir un produit.

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Et quand sa copine se moque gentiment il décide de prendre le large, tout naturellement, sans autre forme de procès.
Avec toutes ses idées qui n’aboutissent pas, ses bouts d’histoires succinctes, Nassim Amaouche ne raconte pas grand-chose, sinon que la vie… va et vient.

Il le fait avec des personnages le plus souvent sympathiques, et des comédiens en phase. Jean-Pierre Bacri qui  dans son costume d’ouvrier licencié, avait un rôle à la Bacri (râleur patenté du 7 ème art) la joue moderato et c’est beau. Dominique Reymond,tout aussi belle, touchante et attachante dans son tablier de femme-maman en déconfiture. Yasmine Belmadi (l’ex taulard) et son amoureuse, Sabrina Ouazani parfaite malgré un rôle relativement mineur . Une bien belle affiche pour un film plutôt vain.

Il n’y a pas de bonus