Samedi 28 novembre à Strasbourg. La place Kléber est noire de monde et petits et grands attendent avec impatience l’éclairage du grand sapin qui marque l’ouverture officielle du Marché de Noël. Celui-ci n'est rien de moins qu'une véritable institution, qui se tient depuis 1570.
Petits chalets où l’on trouve sujet de bois, boules de verre ou de porcelaine, décorations de Noël, stands de gaufres et friandises de toutes sortes, vin chaud (aux recettes plus ou moins traditionnelles…) : la ville entière se met à l’heure de Noël, pour plusieurs semaines.
Le Carré d’Or, au pied de la cathédrale, propose toutes sortes de merveilles : les nounours de chez Yvonne, les lustres Baccarat qui illuminent la rue des Hallebardes, les gâteaux sur la façade d’une pâtisserie, la musique qui accompagne les décorations.
Depuis plusieurs années, et suite à une campagne marketing digne de chez Disney, ce marché multi séculaire est devenu un passage obligé, au même titre que la Tour Eiffel. Le nombre des TGV a considérablement augmenté (pas loin du rythme d’une station de métro comme observé vendredi et j’exagère à peine…) et plusieurs millions de Noël-en-Alsace-addicts sont attendus. Certes, les retombées économiques sont importantes, très importantes. Mais pour qui a connu cette période quand le business qui l’entoure n’avait pas encore atteint ce niveau, l’effet «Christmas-Park» est impressionnant.
Je ne vais pas pousser plus loin la minute rabat-joie car ce n’est pas le sujet du jour.
Le grand sapin est superbe (haut de 28 mètres cette année), les rues sentent bon les marrons chauds, les gamins de 4 à 99 ans se promènent le nez en l’air sous les illuminations.
A Strasbourg, Noël ne se limite pas à quelques jours de fête familiale, c’est tout décembre qui prépare le jour de l’arrivée du monsieur en rouge. Cette année encore, tout est réuni pour que grand et petits soient prêts à le recevoir !