Magazine Cinéma

Il en faut toujours un pour commencer

Par Helen
IL EN FAUT TOUJOURS UN POUR COMMENCER Ce livre à la très jolie couverture, on ne le verra peut-être jamais arriver ici. Ou peut-être que si. Allez savoir. Le monde de la distribution des bouquins de cinéma au Québec a ses raisons que la raison ne connait pas. En attendant, on peut lire cet article de The Independent où il est question de cet ouvrage du britannique Geoffrey Macnab, Screen Epiphanies. L'idée toute simple? Aller cogner à la porte de grands réalisateurs pour leur demander quel film les avait fait entrer en cinéphilie (oui, on y entre comme en religion) et pourquoi.
De Danny Boyle (Apocalyspe Now: "That was the moment when everything suddenly made sense") à Mira Nair (La Jetée: "It crystallised that this would be possible for me, too. This I understood") en passant par Lars Von Trier (Barry Lyndon: "Watching Stanley Kubrick's Barry Lyndon is a pleasure, like eating a very good soup"), Paul Schrader (Pickpocket: "I saw it and I was extraordinarily impressed in a way that it took me a while to figure out why.") ou Martin Scorsese (The Red Shoes : "It is a film that I continually and obsessively am drawn to"), chacun y va de son anecdote pour essayer de raconter cette expérience particulière, presque mystique, du moment où ils sont tombés amoureux du cinéma.
Si le chemin avait été pavé par Singing In The Rain, Cabaret, Monty Python and the Holy Grail ou Some Like it Hot, la vraie rencontre a été pour moi Pulp Fiction. Un moment étrange mais fondateur où pour la première fois, je sentais que le film était fait pour moi à 100%, où j'avais l'impression de comprendre intimement toutes ses dimensions (politiques, ludiques, esthétiques) où, comme le dit Boyle, tout s'imbriquait et faisait sens.
Et vous, ce choc de la première fois, il est venu d'où?

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