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Jour national pour certains,tristesse pour les animaux.

Par Maaxtal

Aujourd'hui c est la journée nationale de la roumanie,journée durant laquelle le grand Archeveque  d'Alba Iulia a rappelé les fondements de l'union Romanesque,qui ne correspondent en rien à ce que la politique inculque actuellement comme valeurs.Les jours sont comptés car le deuxieme tour des elections approche ,et personne n'en connait l'issue.Sauf que quoi qu'il va sepasser ,les premiers à en souffrir seront sans doute etcomme toujours en roumanie,les animaux,car aux yeux de l'homme ici ,ils n'ont aucune valeur.

Gandhi avait raison dans sa citation,comme quoi on reconnait une nation,à la manière dont elle traite les animaux.

Bucarest, 1er déc(Agerpres) - La Roumanie célèbre cette année le 91e anniversaire de la Grande Union du 1er Décembre 1918, date que les Roumains ont désignée - compte tenu de son importance dans l'histoire du pays - après 1989 pour être marquée comme Fête nationale.
Au 1er Décembre 1918, dans le cadre d'une grande Assemblée nationale (environ 100 000 participants) des Roumains de Transylvanie, Banat, Crisana et Maramures (aujourd'hui les régions du centre, de l'ouest et du nord du pays), convoquée à Alba-Iulia (centre), les 1 228 délégués des Roumains de ces territoires, qui se trouvaient jusqu'alors dans l'Empire austro-hongrois, ont adopté à l'unanimité la Résolution qui prévoyait 'l'union des Roumains et de tous les territoires habités par eux avec la Roumanie'.
La réalisation de cette unité nationale des Roumains a été possible dans le contexte de la défaite de l'Austro-Hongrie dans la première guerre mondiale et du démantèlement de cet empire multinational. Il faut rappeler aussi l'affirmation du principe des nationalités et du principe de l'auto-détermination, tels qu'ils ont été définis à l'époque.
La décision du 1er Décembre 1918 de l'Assemblée de Alba-Iulia couronnait les efforts et la lutte de tout le peuple roumain pour l'unité de la nation. La même année avaient eu lieu deux autres étapes du processus d'unification étatique: l'union de la Bessarabie (est) - le 27 mars 1918 et celle de la Bucovine (nord-est) avec la Roumanie - 28 novembre 1918. Dans toutes les trois étapes, le processus d'unification a eu lieu par la volonté des Roumains et de leurs représentants des provinces en question, les trois actes ayant un caractère démocratique et plébiscitaire.
Dès le XVIIIe siècle, les Roumains de Transylvanie et des autres territoires roumains se trouvant sous l'occupation des Habsbourgs ont entamé un important mouvement national, avec des programmes qui visaient leur émancipation nationale, politique et sociale. Au XIXe siècle et surtout après l'instauration du dualisme austri-hongrois (1867), le mouvement de libération nationale s'est déroulé dans divers conditions et formes (intensification de la lutte politique et culturelle, lutte pour le maintien des propres langue et église, élaboration d'importants documents de programme) et l'objectif central était l'union avec la Roumanie. En Transylvanie a été créé, dans la seconde moitié du XIXe sicle, un parti des Roumains - le Parti national roumain. De nombreuses actions dont le Mouvement des adeptes du mémorandum des années 1881-1895 ont été censées porter à l'attention du monde le problème des Roumains de Transylvanie.
Quant à la Roumanie, la réalisation de l'unité nationale avait été l'un des grands idéaux des générations du XIXe siècle. L'union de la Moldavie avec le Pays roumain, en 1859, a été la première étape vers la réalisation de la Roumanie moderne et, après la conquête de l'indépendance (1877-1878), la lutte pour l'unité nationale a été constamment soutenue par l'opinion publique et les milieux dirigeants de Bucarest.
L'entrée de la Roumanie dans la première guerre mondiale, après une période de neutralite (1914-1916) du côté de l'Entente a envisagé justement la réalisation de l'unité nationale. Par le Traité d'alliance signé le 4/17 août 1916 avec l'Entente, la Roumanie s'est vu reconnaître le droit d'unir les territoires roumains de Bucovine, Banat, Transylvanie, Crisana et Maramures.
En octobre 1918, les Roumains des territoires soumis aux Habsbourgs ont formé le Conseil national roumain central (CNRC), qui a assumé l'administration des territoires habités par les Roumains et a porté à la connaissance de l'opinion publique internationale le souhait d'union de ces territoires avec le royaume de Roumanie.
Toujours le CNRC a décidé de convoquer une grande assemblée nationale au 1er Décembre, à Alba Iulia. 'L'histoire nous appele à des actions. Au nom de la justice, de la libre disposition des nations, principe consacré maintenant par l'évolution de l'histoire, la nation roumaine de Hongrie et Transylvanie devra se prononcer décisivement sur son sort et cette décision sera respectée par le monde entier', disait-on dans la convocation.
Vasile Goldis, remarquable érudit qui a été au centre de la lutte pour l'émancipation nationale des Roumains, s'est vu confier la mission d'honneur de lire à Alba Iulia l'historique Résolution d'Union. Dans son discours, Vasile Goldis invoquait, entre autres, comme argument historique la continuité du peuple roumain des deux côtés des Carpates.
'Le droit de la nation roumaine d'être libérée est reconnu par le monde entier...La liberté de cette nation signifie son Union avec la Roumanie', a dit Vasile Goldis, lisant ensuite la Résolution.
Toujours à l'Assemblée du 1er Décembre 1918, Iuliu Maniu, représentant du Parti national roumain, important homme politique de la Roumanie de l'entre-deux-guerres, disait: 'Tous ont reconnu maintenant que chaque peuple doit constituer un État, car c'est seulement ainsi qu'il peut contribuer au progrès de la civilisation mondiale, conformément à ses propres traits...Nous souhaitons installer sur ce territoire de la Grande Roumanie la liberté nationale pour tous...Ce n'est que par un régime démocratique que nous pourrons renforcer notre pays roumain, surtout quand il faut tenir compte des exigences de la vie moderne d'État.'
Une délégation des Roumains de Transylvanie est partie ensuite à Bucarest, où elle a été reçue par des membres du gouvernement de Roumanie. Lors d'une grande réception accueillie par la Salle du Trône, l'acte de l'Union a été remis au roi Ferdinand Ier.
'Des moments de bonheur si grand existent dans la vie d'un peuple, qu'ils rachètent des siècles de douleurs', disait le Premier ministre Ion I.C. Brarianu, à la réception de la délégation.
Suite à la Conférence de paix de Paris ont été conclus les Traités de paix qui, entre autres, entérinaient les actes d'union des provinces roumaines avec la Roumanie. Le Traité de paix avec l'Autriche a été signé en septembre 1919, à Saint-Germain, et celui avec la Hongrie, le 4 juin 1920 à Trianon.
Le 15 octobre 1922, toujours à Alba Iulia, a eu lieu la cérémonie de couronnement du roi Ferdinand Ier et de la reine Marie comme rois de la Grande Roumanie.
Parmi les artisans de la Grande Union de 1918 se remarquent, aux côtés des militants réputés des provinces unifiées, le roi Ferdinand Ier qui, par la décision d'entrée de la Roumanie en guerre aux côtés de l'Entente, s'est conduit en véritable roi des Roumains, la reine Marie, Ion I.C. Bratianu, le grand historien Nicolae Iorga et d'autres.


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