Débat au sujet de l'enseignement de la littérature dans les collèges québécois : l'Union des écrivaines et des écrivains québécois revient à la charge dans l'édition de mars 2008 de son bulletin

Il fallait s'y attendre, l'UNEQ a mis à la une de l'édition de mars 2008 de son bulletin d'information l'affaire de l'enseignement de la littérature à l'école. Dans le «Mot du président» intitulé «Le malentendu», Stanley Péan écrit: ''L'ennuie, c'est qu'il y a des gens qui, par mauvaise foi ou par malhonnêteté intellectuelle, ont intérêt à ce que perdure le malentendu. Et nous voila condamnés à n'être jamais compris, jamais reconnus. Comme dans la tragédie de Camus. Que faire alors? Suivre le conseil de Malraux: répéter, puisque même si tout a été dit, personne n'écoutait.'' Or, nous étions à l'écoute. Nous avons lu et relu les interventions de l'UNEQ niant toute implication dans la proposition d'exclure la littérature française de l'enseignement collégial. Écouter l'UNEQ, c'est une chose. Croire en l'UNEQ en est une autre.