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Echo de l'atelier du 29 novembre : L'éveil et le recul

Publié le 02 décembre 2009 par Joseleroy

L’éveil est-il une prise de recul ?

Judy Bruce (Judy est anglaise et a été une amie proche de Douglas Harding avec qui elle a animé des ateliers) : Quand on regarde au-dessus de ses épaules, c’est clair et vide. Je suis sure que tout le monde le voit dans cet atelier  maintenant. Mais en même temps, très rapidement il y a des choses qui apparaissent des pensées comme : il fait chaud, qu‘est-ce qu’on va manger ? , quand est la pause ? etc..

Cela est normal, c’est ainsi que nous sommes. Et on ne se débarrasse jamais de cela. Mais quand on découvre cette clarté, ce silence, cette vacuité,  toutes les formes, les couleurs tout ce qui est exaltant dans le monde apparait en elle. Il y a un espace, une distance entre la clarté ici et le contenu . Et je pense que cela est la meilleure thérapie de voir et de prendre l’habitude de voir une distance entre la vacuité, ce que je suis vraiment et ce qui arrive, ce que je ressens etc. Les difficultés mentales, les dépressions etc .  viennent de ce que nous pensons que nous n’avons aucun contrôle sur ce qui nous arrive. Nous sommes ce qui nous arrive. Et il se passe la même chose avec les émotions.

Catherine Harding. Oui, le problème c’est l’identification. Tant qu’on s’identifie uniquement  avec la petite personne , la vie est très difficile, mais dès qu’on voit notre principe, ce que nous sommes vraiment, alors les phénomènes apparaissent comme éphémères. C’est la libération.

Témoignage : On dit en français, qu’il faut prendre du recul. Et celui qui voit sa vraie nature comprend la profondeur de ce que cela signifie. Et paradoxalement , quand la distance entre l’observateur et la chose observée est vue, on raccourcit cette distance en même temps. Paradoxalement on entre dans le décor, tout est plus proche, c’est curieux. On vit beaucoup plus intensément ce qui est autour

Catherine Harding : N’est-ce pas plutôt le décor qui rentre en nous ?

Témoignage (même personne): Oui, le mieux c’est quand on conduit. J’ai l’impression que je ne bouge plus. Tout est harmonieux, alors.

Catherine Harding : Ce que je trouve merveilleux dans l’enseignement de Douglas Harding, dans la Vision Sans Tete, « prendre du recul » c’est une formule, des mots alors que quand on fait le geste de regarder ici (C’est-à-dire le vide au-dessus de nos épaules) ça devient tellement concret. Ici qu’est-ce que vous voyez dans la direction de votre doigt ? C’est la clef qui ouvre l’immensité ; il n’y a rien, rien que cette conscience immense, claire, transparente.

Témoignage (même personne) : Il se produit une bascule alors.

José Le Roy : « Prendre du recul » peut être compris au sens psychologique. C’est alors moi, José, l’observateur, qui prend du recul face à des pensées de José.

Tandis que là, c’est en effet une bascule, parce que qui prend le recul ? En fait, personne ne prend du recul. L’observateur disparait ; la dualité entre l’observateur et l’objet, la pensée par exemple, disparait parce que le sujet disparait, l’objet aussi et c’est la vision, l’espace qui se révèle à lui-même."


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