La Sainte Victoire

 
L'histoire
Xavier Alvarez est un petit architecte d'Aix-en-Provence en recherche perpétuelle de reconnaissance sociale. Il s'est fait tout seul et prospère, mais ne parvient pas à décrocher de gros marchés publics pour assouvir ses rêves de grandeur. Il décide donc de se lancer corps, âme et biens dans la campagne de Vincent Cluzel, le candidat outsider à la mairie, persuadé qu'il renverra l'ascenseur en cas de victoire. À force d'énergie et de ruse, il parvient à discréditer le favori et à faire élire son protégé. Mais leur amitié sincère, nouée dans la conquête du pouvoir, se heurte alors aux limites des intérêts et de l'ambition.

Mon avis
Clavier et Cornillac à l'affiche ça n'annonçait rien de bon. Mais une bande-annonce intéressante et le premier film du réalisateur François Favrat Le rôle de sa vie (très réussi) en mémoire et voilà l'une des bonnes surprises de cette fin d'année. L'ensemble est réussie. Une mise en scène musclée et rythmée, une histoire pour une fois simple à comprendre dans ce genre de film, et l'on obtient un excellent thriller politico-familial comme on en avait pas vu depuis un moment. Mais la plus grande surprise est l'interprétation. Christian Clavier, pour être honnête est très bien, une fois n'est pas coutume. Dans le rôle de l'homme politique il est si convaincant qu'il a du demander des conseils à son ami Nicolas. Son face à face avec Clovis Cornillac passe bien. Lui aussi est pas mal mais dans le genre jeune chien fou on l'avait déjà vu. Les seconds rôles sont à la hauteur avec une belle brochette d'acteurs très solides et tous parfaits : Sami Bouajila, Valérie Benguigui, Marilyne Canto, Marianne Denicourt, Michel Aumont, Eric Berger ou Vimala Pons.
Pour son deuxième long métrage le réalisateur confirme. Bon film, bon divertissement, bonne surprise. Percutant et efficace. A voir.


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