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Simple green

Publié le 30 octobre 2007 par Miss Culture Marketing @missculturemkg

Comprenne qui pourra mon titre, ça va chercher un peu loin.

De la ferme au potager, il n'y avait qu'un pas, Herta l'a fait. Et bizarrement, pour moi c'est comme si Herta avait toujours été là... Mais est-ce si bizarre que ça? Pas vraiment je trouve. 


Retour au contexte... 

Aujourd'hui, je ne vous apprends rien, c'est fortement tendance de revenir aux produits du jardin (il n'y a qu'à voir le monde qui se pavane au marché bio près de chez moi le dimanche, choisissant avec soin le moindre légume comme si ils avaient fait ça toute leur vie...M'enfin bon passons). Le bio, les 5 fruits et légumes par jour, tout ça, on nous en rabat les oreilles à longueur de journée, alors forcément, nous les marketeurs, toujours à l'affût d'un bon filon, ça nous donne des idées. Entre Tropicana ou Florette qui se mettent à faire des jus de légumes, Knorr & Andros qui se lancent dans les jus de fruits, on a parfois l'impression de s'y perdre et pourtant c'est simple comme un radis : on est en train de se transformer en Bo-bio. C'est-à-dire qu'après des années étudiantes passées à manger du burger (dans le 95 c'était plutôt du Kebab d'ailleurs) et des pizza surgelés, on prend conscience que c'est pas bon. Bon, on est aussi un peu moins fauchés je suis d'accord. Et curieusement, alors qu'avant on aimait pas - mais alors pas du tout - les trucs un peu verts (sauf les crocodiles Haribo) voilà qu'on se met à faire l'apologie du brocolis en fleurette, de la purée de navet et des épinards en branche. Alors quand on s'appelle Herta et qu'on a bercé toute cette génération du slogan "Ne passons pas à côté des choses simples" avec pour décor la ferme, le ruisseau, tout ça, rien de plus logique que de parler légumes. 

Retour aux origines de la marque...

Encore une fois, une marque fait le chemin arrière et se souvient d'où elle est partie. La petite fille qui faisait un moulin à eau avec trois bâtons et un bout de ficelle a grandi. Elle est revenue vivre dans la ferme de son enfance et elle est toujours proche de la nature. Elle s'est trouvé un mec à la ville et l'a visiblement ramené dans ses bagages (il a pas l'air très débrouillard les pieds dans la terre). Après Barilla et ses pâtes tradition Giovanni Panzani, après Vico et sa purée maison, après tout ça, et surtout après des années d'errance, Herta revient donc enfin dans le droit chemin. 
Oui, parce que bon il ne faut pas oublier que la fille en question, elle est entre-temps passée par la ville elle aussi (où elle a rencontré ledit garçon) : elle a été étudiante comme nous, elle a mangé un sacré paquet de jambons, de croque monsieur et de knacki ball réchauffés au micro-ondes. C'est pour ça qu'on lui pardonne. C'est générationnel. Herta a grandi avec nous, nous a nourri (pas toujours bien) pendant nos années de bohème, et nous ramène aujourd'hui d'où on vient avec ce lancement et cette publicité qui font tout à coup remonter beaucoup de choses. 

Le slogan d'Herta ne pourrait il pas être désormais "Ne passons plus à côté des choses simples?" ou bien "Revenons y aux choses simples"? CQFD. Herta est chez elle (oui, Herta, c'est une fille, combien de fois faudra-t-il que je le dise?) à la campagne, dans son potager. Comme si elle y avait toujours été quoi. 

Moi qui suis une heavy user de soupes (alors je résume pour ceux qui n'auraient pas suivi : soupes, brocolis, activia, apéricubes et pâtes, je les mange par paquets de 12, oui oui) , je vous promets de faire le test dans un prochain article. Mais là, je me suis tellement tankée en briques que c'est pas encore pour tout de suite, patience. Ca me fait penser à une question existentielle que je me suis déjà posé ici, mais quand aura-t-on enfin la fin des questions sur les Apéricubes??


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